Vous avez entendu dire qu’il existait des produits anti-estrogènes vraiment efficaces sur le marché. Le problème c’est que vous ne savez pas grand-chose sur ceux-ci.
Cela fait des jours ou peut-être même des semaines que vous avez fait des recherches. Enfin, vous avez trouvé deux produits phares : Arimidex et Aromex. Lequel choisir ? Vous avez lu quelques informations par ici et avez collecté des avis par-là, mais vous ne savez toujours pas celui qui saura mieux répondre à vos attentes. Puissent les quelques lignes suivantes, vous aider à faire votre choix.
Bien comprendre le processus d’aromatisation
Lors de la prise des stéroïdes, il faut s’attendre à l’apparition de nombreux effets : positifs comme négatifs. Parmi les effets négatifs ou plus précisément effets secondaires les plus craints par les bodybuilders se trouvent l’aromatisation. De ce fait, bon nombre des culturistes recherche des stéroïdes qui aromatisent peu voire même pas du tout. Ainsi, pour mieux éclairer ce point, il est indispensable de définir le processus d’aromatisation. L’aromatisation consiste en la transformation dans le corps de la testostérone ou des stéroïdes anabolisants en œstrogènes. Ce processus se produit naturellement dans chaque individu selon l’équilibre recherché par le corps. L’enzyme responsable de ce processus est l’aromatase. Généralement, la fonction principale de l’aromatase est la synthèse du cholestérol et des graisses. Cependant lorsque le corps ressent un taux de testostérone élevé plus que la normale, en réponse à ce phénomène, il augmente l’aromatisation. Ainsi une grande partie de la testostérone injectée ou avalée dans l’organisme sera transformée en œstrogènes.
Pourquoi prendre des protections ?
Il est ainsi connu que chaque organisme humain contient l’enzyme aromatase. En conséquence à cela, la question de savoir si le stéroïde va aromatiser n’est plus à se poser. Si le stéroïde se compose de testostérone, il aromatise forcément, mais cela dépend de la quantité d’enzymes aromatase que possède chaque individu. Normalement, l’organisme de l’homme produit environ 7 mg de testostérone par jour. Cette quantité est loin de suffire pour obtenir des gains musculaires massifs. Afin d’obtenir les résultats attendus en termes de musculature, il faudra donc près de 100 mg de testostérone par jour, d’où la nécessité d’avoir recours aux stéroïdes. Après cet apport, un déséquilibre hormonal va apparaître. Le corps va alors convertir l’excédent de testostérone en œstrogènes. Si une grande quantité de l’aromatase est présent dans le corps, il se formera aussi un taux élevé d’œstrogènes. C’est ici que les personnes avec un grand volume d’enzymes aromatase devront prendre leur précaution, car elles pourraient se retrouver complètement sans testostérone avec un excès d’œstrogènes. La suite logique est qu’elles connaîtront des troubles de santé graves dont les plus communs sont la gynécomastie, la rétention d’eau, l’hyperplasie bénigne prostatique, le cancer de la prostate, l’immunodéficience, les problèmes de cholestérol. Ces effets secondaires se produisent même si l’apport en stéroïdes anabolisants est de petites doses. Ces personnes devront alors prendre des anti estrogènes s’ils veulent entamer des cycles de stéroïdes anabolisants à base de testostérone.
Qu’est-ce que l’Arimidex ?
Anastrozole connu sous le nom commercial d’Arimidex est un anti-oestrogène très répandu sur le marché. Il s’agit d’un inhibiteur de l’aromatase extrêmement performant. Les culturistes le privilégient pour son taux de réussite de blocage de l’aromatisation avoisinant les 80%. Il permet également de stimuler la production d’hormone lutéinisante (LH) et d’hormone de stimulation folliculaire (FSH), essentielle dans la production naturelle de testostérone. En conséquence, Arimidex conduira à l’augmentation exponentielle de la testostérone dans le corps avec un pourcentage de 50%. Ce qui en fait un produit très avantageux pour les culturistes. En effet, Arimidex est parfait pour couvrir le cycle de protection contre l’œstrogène, puisque la plupart des stéroïdes anabolisants peuvent aromatiser. Ils sont donc susceptibles de mener à un excès d’œstrogène. Plusieurs facteurs entrent en jeu dans le dosage d’Arimidex : les doses de stéroïdes anabolisants aromatisants pris, la sensibilité de l’individu à l’aromatase inhibiteurs, le taux de l’aromatisation des stéroïdes anabolisants utilisés. Néanmoins, le dosage usuel est de 0,5 à 1 mg par jour avec une recommandation de 0.5 mg tous les 2 jours. Ce dosage sera ajusté selon les résultats escomptés ou obtenus.
Qu’est-ce que l’Aromasin ?
Si l’Aromasin constitue comme l’Arimidex un mode de protection anti-œstrogène, lors d’une cure de stéroïdes, leur mode d’action est bien distingué. Tandis que l’Arimidex va diminuer les œstrogènes dans le corps en se fixant sur les récepteurs, l’Aromasin ou Exemestane, quant à lui va se lier à l’enzyme aromatase, et la désactiver de façon permanente. Ainsi l’action de l’Aromasin va être beaucoup plus forte que celle de l’Arimidex.
L’Arimidex représente un inhibiteur réversible, alors que l’Aromasin est irréversible et empêche ainsi tout rebond possible des œstrogènes.
Aromasin stimule également la production naturelle de testostérone et d’IGF-1. Cette caractéristique qui lui est propre lui permet de marquer la différence avec les autres inhibiteurs notamment l’Arimidex. Pendant la phase de traitement après l’entraînement, Aromasin œuvre de façon à ce que l’organisme produise le taux de testostérone nécessaire pour la récupération. En outre, avec l’augmentation de l’IGF-1, le corps bénéficie d’un environnement plus anabolisant. La dose prescrite pour la prise d’Aromasin est de 12,5-25 mg tous les 2 jours. Pour certaines personnes, un protocole de dosage de 25 mg par jour semble plus efficace, mais ne sera autorisé que sur un court laps de temps. Ce dosage est destiné aux bodybuilders compétitifs durant un cycle de 7-14 jours désirant être aussi secs et durs que possible.
Que vous choisissiez d’utiliser Arimidex ou Aromasin, souvenez-vous toujours de, commencer par prendre la plus faible dose prescrite. En effet, le but de l’usage de ces produits est d’uniquement contrôler l’œstrogène et non pas de l’éradiquer complètement de l’organisme. L’utilisation de doses trop élevées de l’un ou de l’autre comporte un risque, celui de mener à la disparition totale de cette hormone dans le corps. Cela menacerait non seulement son équilibre, mais également votre santé.
2 Comments
Super article, moi qui croyais que les deux étaient les mêmes mais sous deux marques commerciales différentes.
Bonjour,
Merci pour ton avis.
Nous sommes ravi d’avoir pu vous informer.