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Le rôle des hormones dans les relations amoureuses

Le coup de foudre, la passion amoureuse : on parle souvent d’une chimie mystérieuse qui nous pousse les uns vers les autres. La chimie, et notamment les hormones, jouent un rôle essentiel dans les relations amoureuses.

Ainsi, pourquoi la passion dure 3 ans en moyenne ? Et pourquoi dit-on que l’amour est aveugle ?

Les hormones ont certainement une incidence sur cela, comme on va le voir.

De plus, si l’on sait que les hormones sont indispensables pour progresser en musculation, alors est-ce qu’une relation amoureuse pourrait être bénéfique au développement musculaire grâce au cocktail d’hormones que cela procure ?

La rencontre

« Le coup de foudre, le commencement »

Le coup de foudre, ou comment en un regard on peut ressentir des sentiments soudains pour un(e) parfait(e) inconnu(e). C’est une vraie rencontre chimique en plus d’être sensorielle.

Les corps libèrent des phéromones, substances volatiles qui sont de véritables signaux d’alertes à destination du partenaire. En s’évacuant de notre corps par les aisselles par exemple, les phéromones pénètrent par le nez de notre interlocuteur pour gagner son cerveau. S’il est sensible à ce message chimique, le coup de foudre opère.

C’est alors que le cerveau est envahi par un cocktail explosif d’hormones et de neurotransmetteurs, dont la noradrénaline qui nous pousse à nous focaliser sur l’être qui provoque le coup de foudre. Le système noradrénergique a éveillé leur vigilance et on retient donc toutes les caractéristiques de l’environnement et les détails de la rencontre. Cette concentration extrême provoque un arrêt sur image.

Le coup de foudre active environ 250 substances, dont 2 hormones qui vont se compléter et se contredire. La sérotonine, hormone chargée de réguler nos émotions, et la dopamine hormone du plaisir. Cela a un impact sur notre jugement. La très forte augmentation de la dopamine donne une sensation de bien-être, de plaisir qu’on ne veut pas perdre et entraîne l’effondrement de la sérotonine.

La sérotonine, c’est l’esprit critique. On ne voit pas les défauts de l’être aimé, on le trouve parfait. Cette baisse de sérotonine qui va perdurer plusieurs jours, voire plusieurs mois explique pourquoi on dit que l’amour est aveugle. En effet, notre cerveau se trouve incapable de percevoir les défauts de l’autre. On peut ainsi tout plaquer par amour, puis 3 semaines après lorsqu’on est dégrisé, on peut changer d’avis complètement ! On peut noter que c’est la phényléthylamine qui est à l’origine du relâchement de dopamine. Ce neurotransmetteur joue le rôle d’amphétamine de l’amour, rendant accro et provoquant un manque en cas d’absence de l’être tant aimé.

La passion

« La passion… pendant un temps seulement »

Pour que le coup de foudre se transforme en grand amour, nous avons un rôle à jouer.

Des études montre que la passion dure 3 ans en moyenne, pourtant des couples qui durent et qui s’aiment, cela existe. On peut l’expliquer. S’il y a des hormones de la passion amoureuse, il en existe d’autres, celles de l’attachement à une personne, qui vont prendre le relais.

La fougue des premiers jours se dissipe, la passion s’émousse petit à petit. En effet, après la surproduction d’endorphine, l’hormone du plaisir nous rendant « aveugle », l’équilibre revient. La sécrétion de ces hormones se fait dans le temps et il y a au fur et à mesure une saturation des récepteurs. La dopamine baisse alors et la sérotonine, chargée de réguler nos émotions peut à nouveau jouer son rôle, c’est ce qui explique que la passion diminue.

Est-ce pour autant que l’amour s’arrête ? Non. Seulement la passion, toute cette énergie concentrée sur un seul être, diminue et s’éteint. Le sentiment amoureux ne va pas disparaître mais il va se construire quelque chose de plus serein, de plus tranquille.

Là encore, c’est une hormone l’ocytocine, qui va participer à la transformation de la passion en amour profond. Et pour cause, l’ocytocine est l’hormone de l’attachement. Cette hormone est par exemple libérée en grande quantité lors de l’accouchement. C’est elle qui crée le lien entre la mère et son bébé.

Cette hormone de l’attachement, gage de complicité et d’épanouissement serait donc l’un des secrets des couples qui durent.

Ces hormones ont des vertus sur notre corps certes, mais elles sont dépendantes de stimulis externes qui vont faire qu’elles vont être libérées. C’est important de le savoir, car il faut les entretenir de cette façon. Donc pour stimuler la production d’hormones de l’attachement, il faut prendre soin de sa relation.

Ainsi, les couples qui ne se parlent pas, qui ne se stimulent pas ne peuvent pas rester ensemble longtemps alors que des couples qui sont toujours à la recherche de petites occasions pour se retrouver et partager des moments ensemble, entretiennent leur capital hormonal d’une manière importante.

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L’acte sexuel

« Des hormones sexuelles »

Faire l’amour avec la personne que l’on aime, c’est une source de plaisir et c’est bon pour le moral. Toutefois, l’acte sexuel a d’autres conséquences sur notre organisme, dont le retardement du vieillissement de la peau et ce n’est qu’un seul de ces effets inattendus et bénéfiques.

En effet, en plus d’être équivalent à une marche rapide par rapport à l’intensité, c’est un excellent anti-stress. Vous l’avez remarqué, après avoir fait l’amour, on se sent beaucoup plus détendus, mais comment l’expliquer ?

On va libérer, lorsqu’on éprouve du plaisir, des hormones qui vont venir réparer les dégâts fait par le stress, et en même temps on effondre les hormones du stress.

En clair, le cortisol et l’adrénaline sont deux hormones que nous sécrétons quand nous sommes stressés. Elles accélèrent le rythme cardiaque et augmente la tension artérielle. A trop haute dose, elles peuvent être néfastes pour notre organisme. Le secret pour combattre les effets négatifs du stress est donc la production d’une autre hormone, l’ocytocine. L’ocytocine, qu’on dit souvent être l’hormone des amoureux, hormone que l’on sécrète lorsque l’on prend quelqu’un dans ses bras, on en sécrète en plus grande quantité encore lors de l’acte sexuel et plus le taux d’ocytocine augmente dans le sang, plus le taux de cortisol va baisser. Or, cela est plutôt une bonne nouvelle pour les pratiquants de musculation, car le cortisol est l’ennemi juré de l’anabolisme musculaire et donc du développement musculaire, car celui-ci a pour effet de détruire les tissus musculaires par le catabolisme.

L’acte sexuel est efficace contre les petits maux du quotidien, fini donc l’excuse des maux de tête. Les « câlins » auraient même un effet anti douleur. En langage scientifique, on les dit antalgiques. Les endorphines qui sont sécrétées lors des relations sexuelles, sont de puissants antalgiques, qui vont entraîner une disparition magique des maux de tête par exemple. On étudie même actuellement la possibilité de donner ces antalgiques naturelles qui ont l’énorme avantages d’être dépourvus de tout effet secondaires. Elles se font sentir après des entraînements intenses par le sentiment de bien-être qu’elle procure.sexy-couple-underwear-couch

Dernier effet étonnant, la sexualité nous rendrait plus beaux. Selon une étude, une activité sexuelle régulière augmenterait la sécrétion des hormones sexuelles comme la testostérone et les œstrogènes chez la femme. Ce sont elles qui nous donnerait meilleure mine. Ces hormones ont une action sur des tas de cibles, notamment au niveau de la peau où elle favorise la vascularisation cutanée mais aussi la fabrication de certaines fibres, élastines et collagène. Le collagène et l’élastine sont deux protéines qui rendent la peau plus souple et plus jeune. En clair, plus on fait de « câlins » plus notre peau serait ferme et grâce à une meilleure circulation du sang, notre teint serait plus éclatant. De même, quand on pense aux fibres, c’est bel et bien des fibres musculaires qu’il s’agit, la testostérone est ainsi une hormone très importante pour le bodybuilding.

Autre avantage, les câlins conserveraient aussi la DHEA, la déhydroépiandrostérone. Cette fameuse hormone de jouvence préserve la jeunesse de notre organisme. La DHEA favorise la libido, l’énergie vitale. Ceux sont des hormones qui luttent contre l’asthénie, la fatigue et qui vont développer plus le tissus musculaire au détriment du tissus adipeux. Voilà donc une autre alliée du développement musculaire. Toutefois, malgré qu’avec l’âge le taux de DHEA diminue, une activité sexuelle régulière permettrait de conserver cette hormone plus longtemps. Il faut savoir que cette hormone est actuellement considéré comme un produit dopant par l’Agence mondiale antidopage.

Enfin, les hormones peptidiques comme l’ocytocine, de la classe des peptides se distinguent des hormones stéroïdes.

Conclusion

« Un dopant naturel »

C’est incroyable comme nous pouvons être soumis aux effets de ces hormones qui n’ont en réalité qu’un but ultime lors des relations amoureuses, que nous puissions assurer notre descendance. Aussi, nous pouvons être rassurés donc de savoir que l’amour peut durer au-delà de 3 ans, à la suite de cette passion agréable mais éphémère. En revanche, il faut entretenir la flamme et les stimuli hormonaux. Enfin, maintenant vous connaissez les secrets concernant le pouvoir dopant de l’amour et de la sexualité sur les aptitudes en musculation, et peut être en bénéficiez-vous déjà. Pour vous autres qui êtes encore libres, tachez de rester vous-même, aucune étude n’a pu prouver le fait que les bodybuilders, soit doués d’une attraction particulière envers le sexe opposé, mais il se pourrait que vos phéromones et les hormones vous aident un peu dans votre recherche de l’amour !

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Le Bodybuilding au cinéma

Découverte de quelques films essentiels sur le thème du bodybuiding. Documentaires ou ictions ; un bon moyen de voyager dans cet univers.

On a tous été marqué par une performance filmée d’Arnold Schwarzenegger, en bien ou en mal. Comment ne pas être sensible à sa carrure si impressionnante, soit pour l’admirer, soit pour l’exécrer ? S’il est courant que des bodybuilders fassent leur apparition au cinéma pour jouer des rôles de gros durs, peu de films mettent la question du bodybuilding au cœur de l’histoire. On propose ici une présentation de quelques films dans lequel cette pratique sportive joue un rôle important, voire central. On trouvera des documentaires, des films d’action, des drames sociaux ou sentimentaux. La liste n’est pas du tout exhaustive, mais présente plutôt les différentes manières dont le bodybuilding a été montré par le grand écran. Les plus motivés et exotiques d’entre vous peuvent s’attaquer à « I » (trailer), film indien sorti en 2015. Attention, on est là sur du bollywood pur, trois heures et demie de film, des chansons, un film spectacle et des effets spéciaux… douteux. Pour les autres, commencez par les quatre films listés ci-dessous, vous aurez déjà un aperçu correct de ce que le cinéma a produit en matière de grosses musculatures.

 

Pumping Iron

Pumping Iron, sorti en 1977, est un film-documentaire qui retrace la préparation et la participation d’Arnold Schwarzenegger au concours Mister Olympia de 1975. Au moment du tournage, il a déjà une carrière chevronnée derrière lui, ayant remporté cinq fois le titre, et lorsqu’il s’adresse à la caméra lors des nombreuses interviews, on découvre un professionnel animé d’une passion sans limites. Le documentaire rend un bel hommage au bodybuilding en tant que discipline sportive et esthétique. La scène d’ouverture est à cet égard particulièrement éloquente : plutôt qu’haltères et autres appareils de musculation, c’est une salle de danse qui introduit le personnage. Deux bodybuilders, une ballerine, le contraste est frappant, les biceps de ceux-ci étant bien plus épais que les cuisses de celle-ci… Mais l’objectif est le même : « Le jury ne vous regarde pas seulement quand vous tenez la pose, il vous regarde en permanence ». D’où le travail sur le regard, la lenteur et l’élégance du mouvement entre les poses. Dans la salle d’entraînement, il y a un moment pour le pumping, et un moment où le quintuple Mister Univers corrige les poses des plus jeunes. Le regard plus haut, le bras plus droit, le buste plus affirmé, etc. Une fois sur scène, Schwarzenegger efface ses concurrents tant il expose son corps avec confiance et brio. Cette confiance, il la puise dans son entraînement et dans une détermination exemplaire. La préparation mentale est une composante capitale dans son succès. Son concurrent dans la catégorie des lourds, Lou Ferrigno, le démontre par la négative. Jeune, en permanence épaulé par son père, à la fois ambitieux et intimidé par la grandeur de son adversaire, il lui manque l’aisance et le plaisir de Schwarzenegger une fois sur scène. Sans surprise, ce dernier remporte une nouvelle fois le titre, avant de mettre un terme à sa carrière professionnelle en tant que bodybuilder. Finalement, Pumping Iron n’est rien d’autre qu’un excellent documentaire sur la préparation d’une compétition sportive internationale par un athlète de très haut niveau… avec beaucoup de muscles.

Pain & Gain

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Pain & Gain (No pain, no gain en version française) est un film d’action comique sorti en 2013 figurant Dwayne Johnson, Mark Wahlberg et Anthony Mackie, inspiré d’une histoire vraie. Ici, le bodybuilding n’est pas présenté sur son plus beau jour. N’ayons pas peur des mots, tout le film repose sur le fait que les trois personnages principaux, des bodybuilders, sont des abrutis. « Des muscles à la place du cerveau », voilà le ton de cette comédie, à prendre au second degré. Daniel Lugo (Mark Wahlberg), autodéclaré tête pensante du groupe, est un homme à l’ambition à la fois démesurée et toute simple : il veut vivre le rêve américain, accomplir son désir de devenir « un monument de la perfection physique », de devenir quelqu’un. Son plan lumineux, mis sur pied après avoir assisté à une conférence caricaturale sur l’accomplissement personnel et l’esprit d’entreprise, consiste à kidnapper un riche client de sa salle de gym et à lui extorquer sa fortune. Lorsque ses partenaires mettent en doute la validité du projet, sa réponse est à l’image de sa finesse d’esprit : « J’ai vu plein de films, je sais comment ça marche ». Avec lui, un ami encore moins éclairé, prêt à tout pour également devenir quelqu’un — à savoir être riche et trouver une femme en dépit de ses problèmes érectiles — et un autre bodybuilder sorti de prison et s’étant réfugié dans la foi chrétienne. Ce dernier est sûrement le personnage le plus attachant du film : Dwayne « The Rock » Johnson correspond parfaitement à l’image d’un grand gaillard violent aux menaces plutôt convaincantes, mais à qui on s’attache parce qu’il ne sait pas vraiment pourquoi il fait ce qu’il fait, perdu entre ce que lui dictent sa foi, son partenaire et son addiction à la cocaïne. On prend un certain plaisir à voir ces trois athlètes naïfs dépassés par les événements, tuer leurs homologues par mégarde, lever des haltères au milieu d’un bain de sang pour se décontracter, et finalement griller au barbecue, en public — l’histoire étant toujours vraie à ce moment — des membres humains pour faire disparaître les preuves… Un film léger donc, où le désir de perfection physique des personnages finit par devenir désir de richesse, et où l’investissement physique du bodybuilding devient l’outil de réalisation d’opérations illégales, meurtrières, et particulièrement chaotiques. On ne verra pas ce film pour son approche du bodybuilding, mais certainement pour l’action, l’humour et le Q.I. des personnages.

Bodybuilder

bodybuilder filmBodybuilder est un film français sorti en 2014, réalisé par Roschdy Zem. On entre ici dans le registre du drame social et familial, puisqu’on suit le parcours d’Antoine, une vingtaine d’années, engagé dans une opération de prêt qui l’amène à être harcelé par des délinquants pas particulièrement doux. Il est envoyé chez son père à Saint-Etienne, où sa mère espère qu’il sera à la fois protégé et suffisamment isolé pour retrouver des activités normales. Son père, il ne l’a pas vu depuis des années et n’a que très peu de souvenirs de lui. A cinquante-huit ans, il est le bodybuilder star du coin, propriétaire d’une salle de sport, entièrement dédié à son activité. Le film s’ouvre d’ailleurs sur un extrait de Pumping Iron, où Schwarzenegger explique à quel point il se détache de tout à l’approche d’une compétition, où la seule chose qui compte, c’est sa préparation physique et mentale. C’est finalement le fil rouge de l’histoire, puisque la relation entre le père et son fils est en permanence conditionnée par l’entraînement du père, la discipline alimentaire à laquelle il se plie, et aux frictions provoquées par la présence de son fils, complètement étranger à cet univers. Si l’on comprend vite que, pour Antoine, ce séjour dans un monde discipliné et passionné fera office de rédemption, on évite toutefois le scénario cliché où le fils se mettrait au bodybuilding comme son père et trouverait là une voie d’émancipation. Plutôt, il observe un regard amusé sur son père, volant certains de ses compléments alimentaires, essayant ses slips de scène devant un miroir en gonflant des muscles qu’il n’a pas. « Putain ça c’est mon père ! ». On n’échappe pas à la trame attendue découverte-crise-réconciliation, mais l’ensemble reste plutôt bien fait, sans être extraordinaire. Le fils finit par comprendre le plaisir que son père trouve dans la pratique du bodybuilding, tandis que le père redécouvre l’affection qu’il a pour son fils. Ici, l’accent est mis sur l’exigence que demande la discipline : alimentation, entraînements très fréquents, solitude, etc. Ce sera finalement la dernière compétition pour ce vieux bodybuilder, une défaite amère, qui, conjuguée à l’arrivée de son fils, le pousse à arrêter. « C’est trop dur ». On retiendra tout de même le règlement de comptes entre les délinquants qui pourchassent Antoine et une vingtaine de bodybuilders, dans une petite laverie. Pas de bagarre, juste des menaces, mais la situation est cocasse. « C’est que de la gonflette, en trois mois si je veux je suis comme eux », lâche le propriétaire des lieux. On a là tout l’enjeu du film : le bodybuilding y est présenté comme un univers incompris, moqué et méconnu, dans lequel on entre petit à petit, pour finir par le voir différemment et l’apprécier pour ce qu’il est. Sûrement pas de la gonflette.

 

Teddy Bear

teddy bear filmTeddy Bear est un film danois sorti en 2012, avec Kim Kold pour acteur principal. Dennis, un bodybuilder professionnel, la quarantaine, vivant seul avec une mère castratrice, décide de se rendre en Thaïlande sur les conseils de son oncle, marié depuis peu à une femme thaï rencontrée sur place. Plongé d’emblée dans le circuit du tourisme sexuel, son malaise est palpable, et les rencontres organisées sont un échec. Le titre du film prend alors tout son sens : un homme aux proportions gigantesques perçu comme un gros dur, qui cache une personnalité particulièrement tendre, qui n’ose dire non à personne et qui fait tout pour s’effacer. Sur l’ensemble des acteurs que l’on croise dans les films présentés ici, Kim Kold est sûrement le plus impressionnant. Grand, le visage dur et carré, le torse couvert d’un tatouage généreux, sa physionomie est aussi importante dans le rôle que son jeu d’acteur. C’est finalement par l’intermédiaire d’un homme rencontré au gym local que Dennis rencontre l’amour, un amour simple et timide, à l’image du personnage, que sa mère aura bien du mal à laisser entrer dans leur relation. La réalisation est simple et efficace, sans lourdeurs sentimentales, sans dialogues romanesques, sans exagération. Ici, le bodybuilding, c’est le négatif, c’est la cause de cette carapace corporelle qui empêche la personne de s’exprimer. Finalement moins un film d’amour que le parcours initiatique d’un homme en peine avec sa vie intérieure.

 

Conclusion

S’il y a un trait commun à toutes ces approches du bodybuilding, c’est le dépassement de soi. S’il est purement compétitif dans Pumping Iron, il prend des formes davantage psychologiques dans les autres films. Réussite personnelle, vie familiale, émancipation… La culture du corps, la discipline et les efforts qu’elle exige, sont la partie visible de ce travail sur soi. On s’attend à ce que le traitement de cette question soit moins profond dans un film comme Pain & Gain que dans Teddy Bear, par exemple, mais l’intérêt est le même. Si vous cherchez un film qui porte sur le bodybuilding à proprement parler, Pumping Iron est un classique, et dans les plus récents, on vous conseille Generation Iron (trailer) ou encore Bigger Stronger Faster (trailer). En dehors de ces films documentaires, les autres réalisations abordent plutôt la question du bodybuilder en tant que personne, et le lien entre sa pratique sportive et son existence sociale.

Contrairement aux détracteurs qui n’y voient que de la « gonflette », on y comprend bien que l’activité va bien plus loin que ça. Un investissement complet du corps et de l’esprit, où, finalement, plutôt que de la force, c’est de la personnalité qui s’imprime dans les muscles.

 

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Comment réaliser mes injections?

Conseils et tutoriel pour réaliser parfaitement les injections intramusculaires ou sous-cutannées : technique, zones où piquer, bons procédés…

Vous êtes nombreux à hésiter sur la transition entre les cures orales et injectables à cause d’une question récurrente.

« Comment faire mon injection ? »

Au travers de ce court article, nous allons tenter de vous aider à passer ce cap à l’aide d’un petit tutoriel.

Injection intramusculaire

L’ injection intramusculaire (injection IM) est le mode d’injection utilisé pour les stéroïdes anabolisants.

Il est aussi possible d’utiliser ce mode d’injection pour des produits comme l’hormone de croissance (HGH) et / ou certains peptides (principalement l’igf-1 et ses variantes) mais c’est beaucoup plus râre et lié à des utilisations spécifiques.

Revenons à ce qui nous intéresse, les injections de stéroïdes anabolisants en intramusculaire.

Avant de commencer vous devez savoir que les produits de même famille peuvent se mélanger dans la seringue.

Les huileux avec les huileux (Sustanon, Trenbolone, Déca-Durabolin etc…)

Les aqueux avec les aqueux (Winstrol, testostérone suspension)

Vous aurez besoin de seringue 3cc ou 5cc. Prévoyez plus large que ce que vous allez vous injecter. Si vous vous injectez 4ml, prévoyez des seringues de 5ml.

Les pharmaciens sont obligés de vous vendre des seringues si vous en demandez, et ils n’ont pas à savoir pourquoi faire, c’est pour votre usage personnel.

Pour les aiguilles, les 21G ou les 23G sont les formats les plus couramment utilisé.

40*0,7 pour les fessiers.

5*0,6 pour les cuisses.

15*0,6 pour les épaules, mollets, biceps, triceps, pectoraux.

 

Ou piquer ?

Le meilleur endroit pour se piquer avec la plupart des produits, c’est la fesse !

La zone sans risque c’est le quart supérieur externe du fessier. Le nerf sciatique passe dans les autres quarts.
Mais seul, c’est une acrobatie de le faire.

Ou encore, à la pointe du biceps, si vous avez une pointe à votre biceps, sinon, passez votre chemin. Essayez quand même d’éviter les veines.

 

Dans les triceps, pas de problème si vous restez dans la partie supérieure charnue, que se soit le triceps externe ou interne. Je trouve que c’est douloureux, n’approchez pas des tendons.

Dans les trapèzes, l’avantage c’est que ce n’est pas douloureux.

 

Dans l’épaule, c’est plus délicat, visez le milieu du deltoïde moyen.

images

Dans la cuisse, c’est dans le troisième tiers inférieur du vaste externe que vous pouvez donner de l’aiguille.

 

Dans les mollets, ça fait assez mal, mais c’est souvent indispensable quand on est pas doté génétiquement de bons mollets..

 

Dans les grands dorsaux, sur le bord externe. A hauteur du bas des pectoraux.

Préparation de l’injection

Vous commencerez par vous laver les mains convenablement. Ensuite, passez un coton imbibé d’alcool sur le caoutchouc du flacon contenant votre produit.

Injecter ¼ de CC d’air dans un flacon à usage multiple permet de remplir plus facilement la seringue par effet de succion.

Ne tapez pas la pointe de votre aiguille contre le fond de l’ampoule, vous l’émousseriez et cela vous ferait un peu plus mal au moment de l’enfoncer.

Ne touchez à rien avec votre aiguille. Si cela arrive, changez-la.

Tapotez votre seringue du doigt afin de chasser l’air jusqu’à ce qu’un peu de liquide s’échappe de l’aiguille. N’épongez pas ce liquide, il lubrifie l’aiguille et lui permet de mieux pénétrer la peau.

Nettoyez la zone d’injection avec un coton imbibé d’alcool et détendez votre muscle, sinon l’aiguille ne vas pas rentrer, voir ressortir ou vous faire mal.

Percez rapidement les épaisseurs de peau (c’est là que ça pique) puis, enfoncez l’aiguille à fond dans le muscle.

Tirez un peu sur le piston. Si du sang remonte vous êtes dans une veine, enlevez tout, changez d’aiguille, recommencez.

Lors de l’injection, allez y doucement, laissez le produit se diffuser, appuyez de manière constante sur le piston. La plupart des produits sont huileux, donc on ne peut pas infecter trop vite, le diamètre de l’aiguille ne le permet pas.
Une fois tout injecté, retirez d’un coup la seringue (ça ne fait pas mal), et passez encore la zone à l’alcool. Faites quelques mouvements et massez la zone pour faire diffuser le produit.

 

 

Injections sous cutanée

 

Les injections sous cutanée sont utilisée pour les injections de Peptides, Insuline HGH et EPO.

Certains ont utilisé ce type d’injection pour la testostérone mais ce n’est pas des plus adapté pour l’absorption du produit par les tissus.

Nous vous conseillons donc de n’utiliser les injections sous-cutanées (SC) uniquement pour les peptide, l’hgh et l’epo.

Vous commencerez par vous laver les mains convenablement. Ensuite, passez un coton imbibé d’alcool sur le caoutchouc du flacon contenant votre produit ainsi que sur la zone d’injection.

 

Il existe 4 zones d’injections SC.

 

  • Partie externe des bras
  • Abdomen (notre préférence)
  • Partie antérieure des cuisses
  • Partie supérieure externe des fesses

Une fois votre zone d’injection choisie et désinfectée, faites un pli cutané entre le pouce et l’index

Plis peau inject sc

Introduire l’aiguille avec un angle de 45° ou 90° selon l’épaisseur du tissu cutané, d’un geste rapide, précis et ferme.

 

Ne pas relâcher la peau car le relâchement des tissus risquerait d’introduire l’aiguille dans un muscle.

injection sc2

Tirer le piston pour vérifier l’absence d’un reflux sanguin. S’il y a un reflux sanguin, sortir l’aiguille et préparer une nouvelle seringue.

Injecter lentement le produit et retirer ensuite l’aiguille d’un geste rapide et indolore.

Vous voyez, ce n’est pas si compliqué

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Dossier : Le Cross-Fit

Avez-vous eu vent de ces athlètes qui s’entraînent avec acharnement dans ce qu’on appelle des « box » ? Si vous alliez leur rendre visite, vous les verriez sauter, grimper, soulever, courir… Courir après un corps au top de la forme et un mental d’acier, sans oublier le plaisir de repousser ses limites. Bienvenue dans le monde intense du Cross-fit. Ils ont leur vocabulaire spécifique et sont de plus en plus nombreux chaque année, ces sportifs débutants ou expérimentés, de tout âge, hommes et femmes à adopter ce sport !

En quoi consiste le Cross-fit et pourquoi est-il si tendance ?

Qu’est-ce que le Cross-Fit ?

« Le corps tout entier mis à l’épreuve »

cross fitjpgAbréviation de Cross Fitness signifiant entraînement physique croisé, certes le Cross-Fit n’a pas inventé le circuit training mais il lui a bel et bien apporté un nouveau souffle.

C’est un mélange de mouvements fonctionnels issus de plusieurs activités: l’haltérophilie induisant le contrôle d’une charge externe, l’endurance (course, corde à sauter, rameur) et enfin la gymnastique (tractions, anneaux, suspensions, sauts etc…).

Cet entraînement a pour but de préparer ses pratiquants à n’importe quel efforts physiques rencontrés dans le quotidien et le sport en général grâce à la variété des entraînements, l’utilisation de mouvements poly-articulaires et l’intensité élevée.

La méthode est arrivée avec son vocabulaire et ses abréviations spécifiques, tels que par exemple :

Box : la salle de Cross-Fit, votre (futur) foyer.

Girls : Les noms de WOD.

AMRAP : A répéter le plus grand nombre de fois qu’il est possible

For time : le plus rapidement possible sans s’arrêter, c’est le temps écoulé qui sert de résultat

Un WOD, qu’est-ce donc cela, et comment s’agence une séance ?

Le WOD, c’est l’abréviation de « Workout of the Day », l’entraînement du jour. Il désigne l’enchaînement d’exercices à accomplir durant la séance, à haute intensité. Il est généralement différent à chaque séance, c’est un peu la surprise du jour et le moment où l’on se défoule un maximum. Cependant, rien ne vous empêche de créer vous-même votre WOD, et cela peut être même devenir ludique lorsque l’on inclut le hasard dans le choix des exercices, du nombre de répétitions, etc…

Voici quelques exemples de WOD pour vous donner une idée de la variété de WOD qui existent déjà :

Cindy : 5 Tractions – 10 Pompes – 15 Squats, AMRAP (As many round as possible) en 20 minutes

Chelsea : Chaque minute, pendant 30minutes : 5 tractions – 10 pompes – 15 squats

Barbara : 5 rounds for time : 20 Tractions – 30 pompes – 40 sits up – 50 squats (3min de pause entre chaque round)

La séance est généralement d’une heure dans une salle affiliée et elle se compose de la manière suivante :

10min de Warm up, l’échauffement dynamique, où l’on exécute des mouvements sans intensité qui vont bien échauffer les articulations sollicitées pendant le WOD, afin d’éviter les blessures.

20min de travail technique où l’on peut revoir certains mouvements pour s’améliorer techniquement.

10 à 20min de WOD, le réel entraînement du jour avec un objectif et une forte intensité.

10min d’auto massage ou d’étirements, un retour au calme où l’on étire les muscles qui ont été sollicités et l’occasion d’améliorer sa flexibilité.

Le Cross-Fit, de 7 à 77ans?

Le Cross-fit peut correspondre à tout le monde, quel que soit l’âge et le sexe, à la condition de ne pas avoir des problèmes de santé contre-indiquant sa pratique. Bien entendu, une bonne condition physique est un atout pour commencer, car malgré que la méthode s’adapte à de nombreux profils, il ne faut pas oublier qu’elle vise une intensité élevée pendant l’effort. Il est bien souvent possible d’adapter les exercices à son niveau, en le remplaçant par une variante plus simple mais ciblant les mêmes muscles, dans l’optique de s’entraîner en tout sécurité avant tout, pour pouvoir progresser.

Si votre corps en redemande, il y a des Opens qui servent de présélection au niveau régional et les championnats officiels internationaux « CrossFit Games », 4 jours d’intenses affrontements durant lesquels les athlètes doivent réussir 12 épreuves qu’ils ne connaissent pas et ce dans les meilleurs temps possibles. C’est n’est donc pas sans rappeler les 12 travaux d’Hercule ! De même, on revient à l’une des particularités du CrossFit qui est de se préparer à toutes épreuves physiques, sans spécialisation particulière.

« Personne ne pourra jamais quitter son canapé, et un an plus tard, participer aux CrossFit Games » Jason Khalipa.

Malgré que les CrossFit Games requièrent un certain niveau, Jason Khalipa, Vainqueur des Championnats en 2008 précise tout de même que par exemple dans le domaine du Football américain, certains ont l’expérience des entraînements à haute intensité depuis des années et qu’en 1 ou 2 ans ils peuvent obtenir de bons résultats.

Jason Khalipa
Jason Khalipa

Histoire du CrossFit

« De l’ombre à la lumière »

Né dans un garage en 1974 aux USA, le fruit d’imagination de Greg et Lauren Glassman a servi notamment à entraîner les forces de Police de Santa Cruz là où la même année ouvre la 1ère salle en 1995.

Le Cross-fit s’est donc développé à partir d’une unique salle en 1995. Elle compte jusqu’à près de 11560 membres aujourd’hui contre 18 en 2005 et environ 1700 en 2010. Bien sûr, dans un premier temps Internet et un site créé en 2001 ont pu aider à faire connaître cette méthode, mais c’est tout récemment que l’on a pu observer un essor de ce qui est devenu un sport, avec les Cross-fit Games. Ces championnats ont eu lieu la première fois à l’été 2007 et ils se sont répétés ainsi chaque année depuis. Récompensés au départ par la modique somme de 500€, ce sont de nos jours 275 000€ qui sont reversés aux vainqueurs, masculins et féminins. Cela n’est surement pas sans rapport avec le fait que les championnats ont été renommés Reebok CrossFit Games à partir de 2011 grâce au partenariat avec la célèbre marque sportive. En effet, avant cela, il n’y avait pas de gros sponsors, pas de réels gains monétaires, et il n’y avait pas autant de participants qu’actuellement. Au-delà de ce que peut apporter l’argent des sponsors, cette mise en avant permet d’attirer un maximum de personnes et donc de proposer des championnats d’un niveau toujours plus élevé.

Avantages du CrossFit

« Des atouts qui ont fait son succès »

Camille Leblanc-Bazinet, vainqueur en 2013, déclare avoir un « sentiment de puissance, d’être aux commandes de sa vie, ne pas avoir peur, pouvoir affronter les aléas de la vie »

camille leblanc

Ce sport tend à nous faire devenir des athlètes du quotidien, en développant des nombreuses qualités physiques, avec des mouvements fonctionnels transposables à la vie courante, mais aussi en renforçant le mental et la confiance en soi. Votre principal concurrent, c’est vous-même car vous serez amené constamment à vous dépasser et repousser vos limites.

La variété des exercices éloigne le sentiment de lassitude et de routine que l’on peut connaître parfois en musculation ou en fitness, et on peut tout à fait complémenter le CrossFit avec un autre sport, en respectant les temps de repos si cela est nécessaire.

Aussi, le dynamisme du Crossfit, par le mouvement et l’enchaînement rapide d’exercices est aussi très séduisant.

Pour cela, la communauté CrossFit est d’un grand soutien en plus d’être très active.

« C’est un sport individuel, mais pas vraiment en fait… » Rich Froning Jr, Vainqueur 2011, 2012, 2013 et 2014 aux Crossfit Games.

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Rich Froning Jr

Pour beaucoup, c’est un vrai point fort pour ce sport, ce qui est vrai en général dans tous les sports, mais je pense que l’engouement et le sentiment de nouveauté autour de ce sport joue un rôle important dans les comportements généreux et altruistes entre adeptes.

En effet, dans le box il y a toujours quelqu’un qui est là pour vous encourager quand vous en avez besoin ou meilleur que vous dans un domaine, plus fort ou plus doué en Gym par exemple, et donc tout le monde peut apprendre des autres. Ce qui favorise la progression et le fait de toujours pouvoir apprendre quelque chose, d’autant qu’il y a énormément de chose à expérimenter dans le CrossFit. Enfin, les coachs jouent un rôle primordial dans la progression des pratiquants, par leur suivi et leurs connaissances, validées par des niveaux de certifications.

Conclusion

« Tout le monde devrait en faire » Rich Froning Jr & Jason Khalipa.

Le CrossFit peut être une alternative, un complément voir une très bonne initiation au sport car c’est un sport que l’on peut aborder avec différents objectifs, que ce soit de la remise en forme, modifier sa silhouette ou encore pour la compétition. C’est une méthode très dynamique et complète qui nécessite toutefois des précautions au niveau de la sécurité des mouvements et des postures, sans oublier les étirements et échauffements. Il ne faut pas forcément céder à la tentation de faire des mouvements mal exécutés pour grappiller quelques répétitions, ce serait dommage de foncer tout droit vers une blessure alors que les Crossfit Games vous attendent !

Enfin, le CrossFit offre un lien social et un esprit de groupe pas forcément uniques en leur genre, mais très précieux et presque déroutants lorsque l’on en a pas vraiment l’habitude et que l’on s’entraîne seul chez soi d’habitude, par exemple.

A vous de jouer ou dois-je dire transpirer, tentez l’expérience vous aussi !

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Dossier : La vitamine D de A à Z

Tout savoir sur la vitamine D : ses bienfaits, son origine, son importance en particulier pour le body building et son lien avec la testostérone.

Qu’est-ce que la vitamine D ?

La vitamine D est en fait une famille de vitamines, qui se compose des vitamines D2, D3, D4, D5 et D6. Les vitamines D2 et D3 sont les deux formes principales de la vitamine D et nous ne nous occuperons donc pas des autres dans le cadre de cet article. La vitamine D2 est d’origine végétale, tandis que la vitamine D3 est d’origine animale. Toutes deux sont apportées par l’alimentation, mais l’être humain est en outre capable de synthétiser lui-même la vitamine D3, dans des proportions qui suffisent parfois à satisfaire ses besoins (de ce fait, il ne s’agit pas d’une véritable vitamine mais d’une pro-hormone, mais il s’agit là d’un simple détail).

Les vitamines D2 et D3 jouent toutes les deux des rôles équivalents. Tant et si bien que, quand on parle de façon générique de « la vitamine D », on se réfère généralement à ces deux vitamines à la fois, D2 et D3. Ce sera également le cas dans la suite de cet article.

La vitamine D a pour fonction principale de maintenir à un niveau adéquat la capacité d’absorption du calcium et du phosphore par les intestins. Cela permet de maintenir la concentration en calcium et en phosphore dans le plasma sanguin et d’optimiser la minéralisation des os, du cartilage et des dents.

La vitamine D joue donc en particulier un rôle clé dans la croissance.

Elle a également un grand nombre d’autres fonctions au sein de l’organisme. Elle est notamment impliquée dans la régulation de la croissance cellulaire, dans la fonction neuromusculaire, dans la fonction immune et dans la réduction des inflammations.

Comment la vitamine D agit-elle ? Comment est-elle en mesure d’avoir un spectre d’action aussi large ? Quelles sont les causes et les conséquences d’une carence ? C’est ce que nous allons voir dans un tour d’horizon complet de tout ce qui concerne la vitamine D. Commençons tout d’abord par explorer les différentes sources de vitamine D.

Les sources de vitamine D

Comme nous l’avons brièvement évoqué en introduction, il existe deux sources de vitamine D : l’alimentation et la synthèse effectuée par l’organisme lui-même.

Les aliments contenant de la vitamine D sont en fait assez peu nombreux. Ce sont principalement des aliments gras, puisque la vitamine D est liposoluble. L’aliment le plus riche en vitamine D3 est ainsi l’huile de foie de morue (teneur de 200 à 250 µg pour 100 g). Les poissons gras (comme le saumon, la tune, le maquereau) ainsi que les lardons apportent également une certaine dose de vitamine D3 (teneur d’environ 8 à 20 µg pour 100 g). Une faible quantité de vitamine D3 se trouve aussi dans le foie de bœuf, le fromage, le jaune d’œuf. Enfin, certains champignons peuvent apporter de la vitamine D2.

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Mais l’apport provenant de l’alimentation ne constitue qu’une partie des ressources en vitamine D disponibles pour l’organisme. Celui-ci est en effet capable de synthétiser la vitamine D3 par lui-même, au niveau de la peau. C’est une molécule dérivée du cholestérol (le 7-déhydrocholestérol) qui, exposée aux rayons ultra-violets de type B (de 290 à 320 nm), permet de synthétiser dans un premier temps une prévitamine D3, qui se transforme en vitamine D3. Pour que cette synthèse cutanée de la vitamine D3 puisse avoir lieu, il est donc nécessaire de s’exposer au rayonnement direct du soleil. Une exposition modérée au niveau du visage, des bras et des jambes, pendant cinq à trente minutes, et ce, deux fois par semaine, permettrait de produire la vitamine D en quantité suffisante pour répondre aux besoins de l’organisme. Néanmoins, un certain nombre de facteur sont susceptibles de modérer la quantité de vitamines D produite : c’est le cas de la saison, du moment de la journée, de la couverture nuageuse, des brouillards de pollution, mais aussi de la pigmentation de la peau et de l’usage de crèmes de protection solaire, qui diminuent la quantité d’UV en mesure de pénétrer à travers la peau. Une question vient ici à l’esprit : une exposition prolongée au soleil est-elle susceptible de provoquer une production excessive et une intoxication à la vitamine D. La réponse est négative, car, en effet, les UV détruisent une partie des molécules de vitamines D3 en même temps qu’ils favorisent leur formation. En d’autres termes, un équilibre s’instaure entre formation et destruction, ce qui empêche toute quantité excessive de s’accumuler. Cela ne doit cependant pas dispenser de faire preuve de prudence et de limiter son exposition au soleil, car les rayons UV sont cancérogènes et sont notamment responsables de nombreux cas de cancers de la peau.

Ainsi donc, un régime alimentaire équilibré associé à une exposition modérée au soleil est donc à même de fournir la quantité de vitamines D dont chacun a besoin.

Mais comment la vitamine D est-elle vraiment assimilée et quel est son devenir dans l’organisme ? C’est ce que nous allons voir maintenant.

 

Métabolisme de la vitamine D

L’organisme ne fait aucune différence entre les vitamines D provenant de l’alimentation (et donc assimilées par la partie terminale de l’intestin grêle) et la vitamine D synthétisée dans la peau. Quelle que soit sa provenance, la vitamine D subit le même traitement.

Ce traitement vise à activer la vitamine D, car, en l’état, la vitamine D est biologiquement inerte. Elle nécessite deux transformations successives pour être activée.

Tout d’abord, elle s’accumule dans le foie où elle est convertie en un composé intermédiaire (la 25-hydroxy-vitamine D). Ce composé intermédiaire est ensuite acheminé par voie sanguine jusqu’aux reins, ou il est converti en la forme active de la vitamine D (la 1,25-dihydroxy-vitamine D). La vitamine D activée repasse alors dans le sang et est transportée vers les organes qui en ont besoin. Voyons en détail comment cela se passe.

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Mécanisme d’action de la vitamine D

C’est au niveau cellulaire que la vitamine D est absorbée par les organes. En effet, le noyau des cellules cibles possède un récepteur spécifique sur laquelle seule peut se fixer la vitamine D activée. Une fois le complexe récepteur-vitamine D ainsi formé, c’est la transcription d’un gène donné qui est à son tour activé ou, dans certains cas, inhibée. Étant donné que le récepteur à la vitamine D est présent dans la plupart des organes (en particulier dans le cerveau, le cœur, la peau, les glandes sexuelles, la prostate et les seins), la vitamine D influence en tout l’expression de plus de 200 gènes différents. C’est ce qui explique le large spectre d’action de la vitamine D.

Nous connaissons maintenant le mode d’action de la vitamine D. Pour que la vitamine D puisse agir avec toute son efficacité, il est nécessaire qu’elle soit apportée en quantité adéquate à chacun. Voyons quel est l’apport nutritionnel recommandé en vitamine D.

 

Apport nutritionnel recommandé en vitamine D

 

Selon l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), l’apport nutritionnel recommandé en vitamine D est de 5 µg par jour pour les enfants de plus de 3 ans et pour les adultes, et de 10 à 15 µg par jour pour les personnes âgées. Cette recommandation a été établie en considérant que la synthèse cutanée produit 50 à 70 % des besoins quotidiens en cette vitamine (cela explique pourquoi elle est inférieure aux recommandations en vigueur en Amérique du nord).

En moyenne, la consommation de la population française est inférieure à cette recommandation, puisque les enfants de 3 à 17 ans consomment en moyenne 1,9 µg par jour tandis que les adultes de 18 à 79 ans consomment 2,6 µg par jour. Néanmoins, la plupart des gens ne semblent souffrir d’aucun symptôme lié à une carence en vitamine D, sans doute parce que la synthèse cutanée compense la faiblesse des apports alimentaires. La question se pose cependant de savoir quelles sont les conséquences d’une carence en vitamine D, ainsi que les causes possibles d’une telle carence.

 

Carence en vitamine D : conséquences et causes

Une carence chronique en vitamine D a pour principale conséquence le rachitisme chez les enfants et chez les jeunes en croissance et l’ostéomalacie chez les adultes. Dans un cas comme dans l’autre, les minéraux ne s’accumulent plus correctement au niveau du squelette. Bien que les os conservent une masse normale, ils se déforment et cela génère des douleurs osseuses et musculaires.

Une autre conséquence concerne spécifiquement les personnes âgées : il s’agit de l’ostéoporose, qui se caractérise par une perte de masse osseuse et donc par une fragilisation des os.

Les nouveaux nés, les nourrissons ainsi que les femmes enceintes présentent un risque accru de déficience en vitamine D du fait de besoins importants et, en ce qui concerne les jeunes enfants, du fait d’une faible exposition au soleil.

D’une façon générale, les causes d’une carence en vitamine D peuvent être :

  • un régime alimentaire inadapté, qui minore durablement l’apport en vitamine D (notamment les régimes végétariens, sans viande, sans poisson, sans œuf ou sans produit laitier) ;
  • une exposition trop faible au soleil ou une peau très pigmentée
  • une absorption incorrecte des aliments au niveau de l’intestin grêle
  • un mauvais fonctionnement des reins qui n’arrivent pas à convertir la 25-hydroxy-vitamine D en 1,25-dihydroxy-vitamine D.

Il convient également d’évoquer les conséquences d’un excès de vitamine D, souvent dû à l’ingestion en trop grande quantité d’aliments riches en vitamines D ou de compléments alimentaires. Les symptômes sont alors des maux de tête, de l’hypertension, la soif, des nausées, une perte de poids ou une intense fatigue.

 

La vitamine D et la testostérone

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Une étude scientifique menée par une équipe autrichienne et publiée en 2011 suggère qu’une prise de vitamine D sous forme de complément alimentaire fait augmenter le taux de testostérone chez les hommes. Ce résultat a été confirmé par une seconde étude allemande publiée en 2012. Dans ces deux études, le taux mesuré de testostérone variait de la même façon que le taux mesuré de vitamine D. La corrélation entre taux de testostérone et taux de vitamine D n’est cependant pas encore définitivement établie et ces résultats appellent des études complémentaires afin d’être confirmés et d’établir les liens de cause à effet. Il est probable néanmoins que, si ce résultat se confirme, il ait quelque chose à voir avec le fait que les cellules des testicules possèdent des récepteurs spécifiques à la vitamine D.

Si la testostérone joue un rôle majeur dans la sexualité masculine (notamment la production de sperme et la libido), elle est aussi impliquée dans le maintien de la masse musculaire. Tout homme sportif désireux de développer sa musculature devrait donc s’assurer d’avoir des apports adéquats en vitamine D afin de garantir son niveau de testostérone et ainsi faciliter le développement de sa musculature. Cela est plus particulièrement vrai dans le cadre du bodybuilding.

Importance de la vitamine D pour le bodybuilding

Mais il ne s’agit pas là de la seule raison qui pourrait inciter les bodybuildeurs à consommer de la vitamine D. Voici des exemples qui montrent l’importance de la vitamine D pour le bodybuilding :

 

  • La vitamine D joue un rôle dans la fonction neuromusculaire. À ce titre, elle accroît le tonus et les performances musculaires et favorise donc l’entraînement.
  • La vitamine D est impliquée dans la fonction immune. En aidant à lutter contre toute sorte de maladie (y compris les simples rhumes), elle permet de lutter contre la fatigue et donc, là aussi, de rendre l’entraînement plus efficace.
  • La vitamine D permet aux os de se maintenir dans de bonnes conditions. Les os et les muscles étant liés les uns aux autres, il n’est pas possible d’avoir une musculature forte sans avoir des os solides.
  • Enfin, selon une étude scientifique récente, la vitamine D pourrait contribuer à éliminer les cellules grasses et donc favoriser une musculature plus sèche. Cet effet a du moins été démontré chez les souris. La réalité de cet effet chez l’homme est encore incertaine.

La prise de vitamine D en quantité appropriée semble donc devoir être profitable aux adeptes du bodybuilding comme aux athlètes en général. Mais des études complètes devront encore être menées sur ce sujet à l’avenir pour établir les bénéfices apportés par une supplémentation en vitamine D.

Pour conclure ce dossier, je vous invite a consulter notre article : L’importance du régime alimentaire dans le Bodybuilding qui vous en dira encore plus sur les apports utiles a notre sport.

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Dossier : inhiber la Myostatine

Se surpasser, atteindre ses limites sont les fils conducteurs de tout battant. Dépasser ses limites appartient au registre de l’exploit et est malheureusement une fatalité.

Ce corps qui est avant tout une machine ne peut aller au-delà de son code génétique. Les barrières sont multiples et seul l’esprit peut faire la différence.
Beaucoup d’aliments appelés fortifiants sont nécessaire au bon fonctionnement de notre corps, qu’il est indispensable de consommer quotidiennement sur une longue durée.
Ce cheminement est long et sans effet direct.

Le culturiste n’est pas un sportif comme les autres. Sa structure musculaire est exploitée en totalité . Chaque partie de son architecture est suscitée. L’effort est donc plus intense et nécessite un apport nutritif supérieur à la normale.

Le culturiste reste unique en son genre. Le travail fourni est calculé méticuleusement et demande une très grande rigueur. Cette précision de travail demande une concentration constante et quotidienne.

Le métabolisme est donc sollicité perpétuellement même durant le sommeil.

Le corps du culturiste est en ébullition: les calories sont brûlées à grande échelle et l’organisme est en demande excessive de nutriment.

Beaucoup d’alternative sont présentes sur le marché. La consommation régulière de ces produits joue sur la balance biologique de notre corps et débouche sur des conséquences de carence dans la plus part des cas.

Aussi il est essentiel de modifier ses habitudes alimentaires pour bénéficier des apports de ces alternatives.

C’est pour cela que grâce aux recherches scientifiques et aux expérimentations animales, une nouvelle génération de produits de pointe ont révolutionné le monde sportif. Beaucoup de péjoratifs planent autour de ce phénomène et les rumeurs ont rapidement fait leur travail sans fondement et recherche d’informations.

Le mot “dopage” est en lui-même une critique culpabilisante qui pousse le sportif à se cacher sans considérer l’option de thérapie. Ces produits répondent à une forte demande de soutien physique pour les sportifs et les culturistes.

Bien sûr comme toute chose il y a des dérives incontrôlables dus à l’inconscience et au manque de précaution.

La Myostatine

Déjà du temps de l’antiquité les athlètes utilisaient des mixtures de plantes appelées aussi “cocktail explosif” qui leur permettait d’atteindre le degré de surhomme.

De nos jours la microscopie nous délivre les secrets des molécules contenues dans notre corps.

En particulier la Myostatine, cette protéine qui limite la croissance des tissus musculaires afin que les muscles ne se sur dimensionnent pas et nous donnent l’aspect physique que nous appelons “la norme”.

Chaque individu est unique en sa personne ainsi qu’à son physique.

De nos jours l’homogénéité est reine et tout le monde veut ressembler à tout le monde (effet de mode, hyper consommation…)

Mais la sur-dimension du muscle est nécessaire à tout sportif désireux d’augmenter ses performances tout en gardant force de travail et entrainement intensif.

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Lors de la préparation physique ou durant la compétition, et même pendant la récupération, la Myostatine qui est une molécule sécrétée naturellement par les cellules musculaires squelettiques au cours du développement du corps et à l’âge adulte, contrôle la réparation et la croissance du muscle en bloquant la prolifération des cellules musculaires.

Voyons un exemple concret. Lorsque le sportif a eu une déchirure ou suit un programme de renforcement musculaire intensif, la guérison du muscle abimé passe par l’activation des cellules squelettiques par de la Myostatine.

Le contrôle de la croissance musculaire se fait par une fissure du muscle qui génère une inflation représentée par une rupture cellulaire qui libère des molécules.

Puis viens une cascade de signaux faisant intervenir les cellules satellites créant la multiplication et le développement de nouvelles fibres musculaires qui sont plus grosses et plus résistantes. La Myostatine régule donc la taille des fibres musculaires mais pas leur nombre.

Ce processus continu jusqu’à ce que le muscle reçoive un signal pour stopper sa croissance.

Donc la Myostatine empêche l’activation des cellules satellites permettant l’arrêt de la croissance du muscle. Il faut noter que ce phénomène n’agit que sur les cellules squelettiques et donc le muscle cardiaque n’est pas soumis à ce fonctionnement.

C’est pour cela que l’inhibition de la Myostatine devient nécessaire et profitable pour atteindre son but d’expansion de force musculaire.

Comment et pourquoi inhiber la Myostatine ?

Plusieurs méthodes sont possible ayant pour but d’empêcher la liaison entre la Myostatine et son récepteur appelé activine IIB (ActRIIB) .

Par ses méthodes l’activité de la Myostatine sera bloquée et la croissance du muscle ne sera pas stoppée.

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Follistatine et ACE-031 

Les méthodes consistent à piéger la Myostatine active par des anticorps.

Ou à l’inactiver par un pro peptide synthétique. Ou bien augmenter l’expression d’inhibiteurs naturels de la Myostatine comme la Follistatine.

Ou enfin rendre inactif les récepteurs de la Myostatine fixés sur les cellules squelettiques.

Les molécules utilisées peuvent être endogènes ou exogènes. Les molécules endogènes ont un rôle de modulation de l’activité de la Myostatine.

Ces molécules sont appelées entre autre, la Follistatine.

 

La Follistatine est un peptide présente dans le sérum humain, elle inhibe naturellement la Myostatine.

Cette molécule se lie à la Myostatine circulant dans le sérum et empêche sa liaison au récepteur.

Elle le séquestre au niveau de la membrane extra cellulaire, donc la Myostatine n’atteint pas les autres cellules.

La Follistatine est synthétisé au niveau des cellules gonadotropes mais aussi au niveau des cellules folliculostellate dans l’hypophyse antérieure.

Mais elle est aussi produite dans d’autres types de cellules.

Son rôle inhibiteur affecte la quantité de Myostatine pouvant se fixer au récepteur activine.

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D’autre part il y a _aussi la protéine pro peptide ACE-031 (ACVR2B) une molécule synthétique produite en liant une partie du récepteur à une partie des anticorps humain.

Cette méthode bloque les récepteurs de la Myostatine en dirigeant contre celle-ci des anticorps.

La pro peptide ACE-031 (ACVR2B) synthétique inactive la Myostatine par son maintien. Puis la pro peptide se détache de la Myostatine inactive et celle-ci se fixe à la cellule musculaire squelettique par le récepteur. Sachant que la Myostatine est inactive, elle ne limite plus la croissance du muscle.

 

Les cas d’hypertrophies relatifs a la Myostatine.

Comme expliqué précédemment, la Myostatine a un effet régulateur sur la masse musculaire. Mais il fut décelé dans les années 90 une mutation de la Myostatine troublant le métabolisme d’animaux surtout chez les bovins. En effet cette mutation appelé “bleu blanc beige” ne stoppe pas la croissance du muscle chez l’animal et sa masse musculaire accroit considérablement. Ce phénomène se nomme l’hypertrophie et a des conséquences néfastes sur leur santé par un faible taux de collagène, une proportion élevée de fibre rapide glycolytique et peu de dépôt de gras. Par conséquent les animaux sont fatigués, plus réceptibles aux maladies respiratoires, ont une fertilité réduite et un vêlage difficile.

Par contre un cas plus que surprenant fut découvert récemment chez un enfant de trois ans. Liam Hoeksra, Allemand vivant en Amérique, est un enfant comme les autres sauf qu’il est capable depuis ses premiers mois d’exploits incroyables. Comme porter des haltères qui font le tiers de son poids ou enchaîner des flexions abdominales à toute vitesse entre autres.

Porteur d’une mutation génétique rarissime qui affecte sa réceptivité à la Myostatine, cet enfant a une masse musculaire 40% plus importante que la normale.

Contrairement aux animaux l’hypertrophie que Liam subit n’a aucune conséquence néfaste sur sa santé. En effet Liam a un métabolisme rapide, peu de gras et une force extraordinaire. Tout ce qu’un sportif de haut niveau peut rêver avoir. Sur cet enfant repose un grand espoir en faveur de l’utilisation du blocage de la Myostatine.

 

Études clinique Myostatine

Bien que ce cas reste rarissime, des études cliniques conséquentes sur la Myostatine sont en cours d’expérimentation sur l’animal et l’homme. Mais des études ont déjà été publiées sur la fonction musculaire en l’absence de Myostatine.

Les expériences effectuées sur des souris déficientes en Myostatine révèlent qu’en dépit d’un muscle plus gros, la force maximale n’est pas augmentée voir diminuée. Il a été certifie que les animaux ayant un déficit en Myostatine perdent des fibres oxydatives au profit de fibres glycolytique.

Par contre l’effet de cette conversion de fibres sur la fonction musculaire et la capacité à l’exercice ne sont pas connus. C’est pourquoi les laboratoires étudient la possibilité d’inverser ce processus par des exercices musculaires spécifiques.

Toutes les études observent une augmentation de la masse musculaire après le blocage de la Myostatine. Des augmentations de la force produite ont été calculées. Ces résultats sont prometteurs et soutiennent l’intérêt d’une thérapie par le blocage de la Myostatine.

De plus cet effet n’est pas seulement bénéfique sur la croissance du muscle mais également résulte sur l’interaction complexe avec d’autres tissus permettant l’amélioration de l’architecture musculaire.

 

D’autre part le blocage de la Myostatine a des vertus thérapeutiques sur de nombreuses maladies musculaires comme la dystrophie musculaire de Duchenne.

Il a aussi été prouvé que la désactivation de la Myostatine a un impact direct sur des cellules cancéreuses permettant une plus longue durée de vie chez le malade. En particulier chez les porteurs du cancer du côlon.

 

Conclusion : Les études sur la Myostatine feront-elles de nous des surhommes?

De par les études de la Myostatine nous pouvons être certains que c’est une molécule mutante capable de se modifier afin de doubler la capacité du système musculaire.

Avons-nous été modifiés génétiquement au fur et à mesure de l’avancée de l’humanité? Notre code génétique va-t-il évolué au point que la force de notre cerveau a pris la place de la force de nos muscles?

Bien des questions restent en suspens comme la construction des pyramides d’Egypte sur un sol désertique par la seule force des hommes.

Notre corps s’est-il adapté à nos conditions de vie?

La génétique est d’ores et déjà sur le devant de la scène. Le monde scientifique est en totale ébullition et des expériences on ne peut plus improbables font leur apparition grâce à la technologie moderne.

Un avenir prometteur englobe ce phénomène de Myostatine modifiable. La technologie moderne va de plus en plus s’intensifier et permettre à la science d’élucider les mystères de notre corps de par le temps. Le futur de l’homme va-t-il s’inspirer de la fiction ? Les héros de notre enfance vont t’ils être les hommes de demain? Tout est possible. Mais ce qui est certain c’est que le corps humain a une force d’adaptation infinie. L’espérance de vie a accru durant ces derniers siècles. La diversité de l’alimentation grâce à la globalisation nous prédestine à une meilleure connaissance alimentaire. Le monde médicale échange ses recherches et connaissances internationalement. Et le confort de nos vies nous facilite une meilleure prise en charge de notre corps.

De nos jours les grandes mégalopoles privilégient l’individualisme. “Un pour tous, tous pour un” s’est totalement volatilisé. “Chacun pour soi” a pris sa place.

Une vie sociale paradoxale, où une densité excessive se fond dans des vies de solitaire, et ou le voisin est devenu invisible alors que nous communiquons via internet a des kilomètres. Une  vie moderne qui va à cent à l’heure, nous divise et nous rend inconnu face à face.

De part cela un sentiment d’insécurité s’intensifie et pousse à la prévoyance.

Un monde ou la loi du plus fort est en processus.

La loi de la jungle régnera-t-elle dans le monde de demain? Peut-être, mais cet abstraction du groupe  doit nous éveiller afin de prendre des précautions.

Quelle meilleure sécurité que de savoir compter sur soi même. Au delà de l’aspect matériel (maison voiture argent) ce sentiment d’auto satisfaction, d’expansion de confiance en soi ne peut s’acquérir que par la maîtrise de son corps et de son esprit.

 

Le sportif prédomine déjà et se détache de la masse. Sa mentalité de battant le fait sortir du lot et se surpasser est une routine solide et indestructible.

Il est conscient du monde où il vit et la confiance lui est difficile à donner. Cet individu va bien évidemment chercher à développer sa force physique et mentale. Pour devenir de plus en plus fort.

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Pourquoi le dopage reste-t-il tabou ?

Un sujet tabou… Évidemment, le simple fait d’écrire ou de prononcer le mot « DOPAGE » semble déranger tous les acteurs du monde sportif.

 

opage soigneur bdLes seules occasions où ce mot s’affiche en lettres capitales, en caractères gras ou même en couleurs sont quand il faut destituer un sportif de toute la reconnaissance qu’il a acquise pour une « faute commise ». Cette attitude des mass-médias est un début de piste pour comprendre les bouches cousues des professionnels du sport. Alors que si l’on veut faire avancer le sujet dans un sens ou dans l’autre, il faut libérer la parole ! Essayons de comprendre les autres raisons qui font de cette pratique un sujet qu’il serait malséant d’évoquer en vertu des convenances sociales ou morales (définition du Larousse).

 

La peur de la sanction

 

sanction dopageLa, ou plutôt les sanctions tombent sur le sportif du jour au lendemain. On peut les classer en deux parties, d’une part la sanction professionnelle et de l’autre la sanction médiatique. L’une comme l’autre effrayent les sportifs. La première pouvant aller jusqu’à l’interdiction de pratiquer, d’exercer le sport auquel ils ont dédié leur vie depuis leur plus jeune âge pour la majorité d’entre eux, tout en perdant leur source de revenus (prix, contrat avec les sponsors, etc.). La deuxième atteint l’honneur, la fierté du sportif, aimé par les uns, adulé par les fans de leur sport. Lorsque le sportif dopé est dévoilé, toute cette reconnaissance s’évapore pour laisser place aux insultes, aux critiques et aux jugements. Les précédentes histoires comme celle de Carl Lewis et Ben Johnson sprinter de renom ou encore le cycliste Lance Armstrong sont des exemples qui sont présents dans les esprits de tous. On peut comprendre aisément que les protagonistes du sport n’ont pas envie de parler du phénomène de dopage pour ne pas prendre le risque d’être ruinés financièrement et moralement par ces sanctions !

Sportifs dopés : coupables, mais sont-ils les seuls responsables ?

Le sujet du dopage reste aussi tabou pour une tout autre raison. Si un nageur, un athlète ou un footballeur se dope, alors il faut se demander pourquoi il le fait. Et là, peut-être qu’une évidence pourrait mettre en porte à faux les instances sportives ! Depuis la fin du vingtième siècle, le sport s’est métamorphosé et s’est adapté à notre économie en se transformant en un produit commercial qui génère des sommes astronomiques qui dépassent notre imagination. Et comme tout produit financier, il faut l’améliorer, l’optimiser et dans le milieu sportif cela se traduit par des calendriers plus chargés en épreuves et aussi par le besoin de performances et la multiplication des records. D’un autre côté, il y a les sponsors qui représentent dans de nombreux cas la principale source de revenus des sportifs, et eux veulent des champions pour représenter leurs marques. Ceux qui exercent des pressions sur les sportifs pour avoir les meilleurs résultats et leur donnent l’impression de ne plus avoir le droit à l’échec. Sous cet angle de vue, on peut imaginer que si le masque du dopage se levait, les responsables ne seraient éventuellement pas que les sportifs.

soigneur responsable

Des histoires insolites, des excuses invraisemblables parfois !

Comme des enfants pris en train de tricher, certains athlètes et leur entourage ont comme première ligne de défense des excuses toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Cela résulte une fois de plus du tabou qui entoure le sujet. Les sportifs ne sont pas prêts à avouer avoir eu recours à des produits interdits et ils tombent parfois dans le ridicule pour dissimuler la pratique. Voici quelques perles pour rire de ce qui effraye tant dans le sport.

Le triple vainqueur du Tour de France Alberto Contador s’est caché derrière un steak espagnol « bourré de clenbutérol » pour justifier la présence de ce produit interdit dans son métabolisme.

À Lausanne en 2007, l’équipe d’aviron russe a été rattrapée par des seringues qu’ils ont jetées dans une poubelle destinée au recyclage.

Aux Jeux Olympiques de Londres, c’est l’athlète américain LaShawn Merritt qui a confié avoir ingéré de la DHEA dans le but d’agrandir son pénis.

Top-10-Excuses-dopage

Conclusion

Peu importe, notre position face au dopage, il est du devoir de chaque professionnel du sport de faire tomber toutes ces barrières. Comme pour tous les sujets à débattre, une parole libre facilite la discussion et les avancées. Afin que la pratique du sport puisse redevenir un plaisir et un moment de partage équitable à tous les niveaux et non un risque pour ces participants. Pour briser le tabou, les sportifs, leur staff, les fédérations ont tous un rôle important à jouer.

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Choisir sa playlist musicale pour le sport

Quel type de musique choisir pour accompagner une activité sportive? tous nos conseils et les informations pour en comprendre les bienfaits.

 

Comment le cerveau perçoit la musique et l’interprète?

cerveau.auditif.-1-Lorsque le cerveau perçoit de la musique, même très simple, c’est une belle alchimie qui se met en place. Ainsi, un ensemble de processus neurologiques distincts se combine pour permettre l’écoute de la musique.

Il faut savoir qu’il n`y a pas un centre de musique unique dans le cerveau. Découvrons d’abord les aspects purement mécaniques qui se mettent en œuvre quand vous écoutez une belle mélodie. Comme son nom l’indique, c’est le cortex auditif qui joue le rôle le plus important dans le traitement du son de la musique. Partie intégrale du lobe temporal, le cortex auditif prend l’information parvenue dans l’oreille et l’évalue, en termes de hauteur – c’est à dire la fréquence de vibrations- et de volume du son.

Outre le cortex auditif, d’autres parties du cerveau gèrent différents aspects de la musique. Ainsi, on sait que le rythme est pris en compte de façon mineure par cet organe. Percevoir des notes rythmiques simples et régulières, comme taper des doigts sur un tempo de 1-2, met à contribution le cortex frontal gauche, le cortex pariétal gauche ainsi que le cervelet droit. Les rythmes plus insolites et plus riches impliquent d’autres régions du cortex cérébral et du cervelet.

En plus de cette perception, le cerveau doit interpréter les sons qui lui parviennent. Il s’agit de la gestion de la tonalité. La tonalité se définit comme la construction d`une structure musicale autour d’une trame centrale.

Pour interpréter la tonalité, le cerveau implique encore d’autres parties. Le cortex préfrontal, le cervelet ainsi que de nombreuses régions du lobe temporal jouent un rôle essentiel dans notre capacité à reconnaître la tonalité de n’importe quel morceau de musique. Il apparait donc que la perception et l’interprétation de la musique mobilisent trois des quatre lobes du cerveau humain. Il s’agit des lobes frontal, pariétal et temporal. Seul le lobe occipital, en charge du traitement visuel, n’est pas concerné par cette activité.

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Ces éléments ne sont que les aspects mécaniques de base, nécessaires pour l’écoute de la musique. La musique a un impact plus profond sur le cerveau. On sait tous qu’une bonne chanson peut déclencher une cascade de réactions secondaires, souvent involontairement. Un exemple évident est notre propension à bouger avec le tempo d`une musique. On ne parle pas encore de la danse, qui est un processus actif et indépendant, mais de simples mouvements qu’on fait parfois sans même s`en rendre compte. C’est le cas lorsque tapote de son doigt sur quelque chose en écoutant une chanson. Ceci est causé par la stimulation des neurones dans le cortex moteur.

Que nous apporte le rythme musical dans le sport

Pour la majorité des personnes, écouter de la musique entraine effectivement des réactions physiologiques. Une musique enjouée, avec un tempo rapide et une tonalité haute peuvent nous faire respirer plus vite, tandis qu’une musique triste, jouée dans un tempo lent et mineur peut ralentir notre pouls, voire provoquer une hausse de la pression artérielle.

Puisque nous aimons la répétition, notre cerveau cherche constamment à prédire ce qui va se passer ensuite, en se basant sur un modèle comme le rythme d’une chanson. Voilà qui explique pourquoi nous finissons par tapoter des doigts ou par danser en écoutant un air.

Cette aptitude de la musique à nous faire sentir bien apporte aussi d’autres bénéfices. D’éminents spécialistes ont démontré que la musique peut réduire la douleur. De plus, elle peut aussi améliorer nos capacités cognitives. Pour ceux d’entre nous qui écoutent de la musique tout en travaillant ou en faisant du sport, la musique peut même améliorer l’endurance. Cela a été démontré par plusieurs études.

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Tout comme le silence ne nous aide pas à être de meilleurs conducteurs ou à être plus créatifs, il n’est pas très utile quand nous faisons du sport. Dès 1911, Leonard Ayres, un chercheur américain, a pu démontrer que des cyclistes ont pédalé plus vite en écoutant de la musique qu’ils ne le faisaient sans musique.

Cela est possible parce que l’écoute de la musique permet d`inhiber les signes de fatigue que le cerveau envoie durant le sport. Au moment où notre corps se rend compte que nous sommes fatigués et veut arrêter le sport, il envoie des signaux au cerveau pour lui demander d’arrêter et de faire une pause. En écoutant de la musique, celle-ci entre en concurrence avec le corps pour obtenir l’attention de notre cerveau. Cela permet de passer outre ces signaux de fatigue. Il faut cependant être prudent, la musique étant surtout bénéfique pour les activités d’intensité faible et modérée. Lors d`une activité de très haute intensité, la musique n’est pas aussi puissante pour gagner l’attention de notre cerveau. La musique permet aussi de s`entrainer plus longtemps et plus fort. Elle peut effectivement nous aider à utiliser notre énergie de façon plus efficace.

 

Quel type de musique écouter pendant le sport

Il est important de savoir choisir sa playlist d’entrainement. Il faut savoir qu’il y a un plafond pour que la musique soit bénéfique lors du sport. Ce plafond se situe autour de 175 BPM (battements par minute). Tout tempo plus élevé ne semble pas ajouter plus de motivation. Voici quelques niveaux de fréquences pour quelques genres musicaux :

– le disco est à 120 BPM

– la pop est à 110-140 BPM

– le hiphop est aussi à 110-140 BPM

 

– la house music est à 120-150 BPM

– le dubstep est à 140 BPM

– Le rock (et ses variantes) est entre 110 et 160 BPM

Lors de la pratique du sport, il est plutôt recommandé d’associer différents tempos. Cela offre une meilleure synchronisation et permet de trouver le bon rythme pour notre activité sportive.

Pour une activité sportive calme

– lente, comptez entre 100 et 110 BPM

– modérée, comptez entre 110 et 125 BPM

– rapide, comptez entre 125 et 135

Pour une activité sportive plus intense

– lente, comptez entre 140 et 150 BPM

– modérée, comptez entre 150 et 160 BPM

– rapide, comptez entre 160 et 175

La musique nous rend heureux et apporte un plus important à la pratique du sport. Gardez juste à l’esprit que chacun est différent. Écoutez votre corps et tout devrait bien se passer.

 

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Peptides, le nouveau dopage ?

Découvrez un nouveau mode de dopage avec les peptides en comprenant leur rôle, leur origine et leurs propriétés pour le sportif.

 

Depuis toujours, l’homme a tenté d’améliorer ses performances physiques, de se surpasser. Le dopage dans le sport en est la preuve concrète.

Toutes les grandes compétitions sportives de l’ère moderne ont connu leur lot de « scandales » : le tour de France, les Jeux Olympiques, le football, le baseball… Le dopage était même déjà présent dans l’antiquité. Les premiers exemples, décrits par des auteurs grecs, remontent à VI siècles avant J-C.

L’agence mondiale anti-dopage a su évoluer en même temps que les méthodes de dopages elles-mêmes pour faire des contrôles fiables et dissuasifs.

Ces contrôles poussés, conjugués aux effets secondaires important de produits comme les stéroïdes anabolisants, ont eu pour effet de dissuader bon nombre de sportifs professionnels d’avoir recours aux produits dopants. La culture du corps est également devenue une des priorités du sportif lambda qui, lui non plus, n’a plus de tabou quant à l’utilisation de ce type de produits.
Il semblerait donc que l’agence mondiale anti dopage ait du souci à se faire avec une recrudescence du nombre de sportifs concernés mais surtout à cause d’une nouvelle génération de produits indétectables : les peptides (ou hormones peptidiques).

 

Les peptides, qu’est-ce que c’est ?

Les peptides sont des molécules naturellement synthétisées par le corps. Ces hormones peptidiques sont en fait des « messagers » qui vont entraîner la production de nouvelles hormones, telles que la testostérone par exemple.
Plus communément appelé « liaisons peptidiques », un peptide est un polymère d’acides aminés reliés entre eux.
Les peptides sont des molécules créées en assemblant deux ou plusieurs acides aminés. Ils sont présents dans toutes les cellules vivantes et possèdent toute une variété d’activités biochimiques. En général, si le nombre d’acides aminés est inférieur à cinquante, ces molécules sont appelées peptides. Les grandes séquences sont appelées protéines. Ainsi, les peptides peuvent être considérés comme des protéines minuscules qui sont simplement des chaînes d’acides aminés.

Les peptides sont une révolution. C’est une recherche qui a abouti il y a à peine quelques années et qui commence à faire sa place dans le monde du sport et du dopage.

Une molécule pour chaque sport.

Le dopage génétique s’appuie sur de nombreuses recherches en thérapie génique.
Afin de trouver le moyen de restaurer la croissance des muscles chez des personnes atteintes de dystrophies musculaires, l’équipe du docteur Se-Jin Lee de la John Hopkins University à Baltimore (Etats-Unis) a réalisé en 2007 une double modification génétique sur des souris, qui produisent alors davantage de follistatine – une hormone qui favorise la croissance musculaire – et moins de myostatine – une protéine qui la limite.
Résultat: des rongeurs littéralement bodybuildés qui affichent une musculature 4 fois plus importante que celle d’animaux normaux.

En travaillant sur le gène PPAR, l’équipe de Johan Auwerx de l’EPFL a récemment créé des souris qui cavalent non pas plus vite, mais 2 fois plus longtemps. Et ce n’est pas tout : 165 autres gènes susceptibles d’améliorer les performances sportives ont été dénombrés par les médecins du sport de la Technische Universität München.

Il n’y a donc qu’un pas pour imaginer une panoplie complète de techniques génétiques adaptées à chaque sport en fonction des aptitudes requises (Endurance, force, vitesse…) pour augmenter les performances des athlètes.

Des molécules indétectables, l’AMA en délicatesse.

Reconnaissant le potentiel énorme de la méthode, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a anticipé le mouvement. En 2003, elle a inscrit de manière générique le dopage génétique sur la liste officielle des «substances dopantes et méthodes interdites».
L’AMA finance depuis, plusieurs programmes de recherche pour tenter d’élaborer des méthodes de tests de détection fiables. En effet, comme le souligne Bengt Kayser :

«Pour l’instant, on ne sait pas très bien détecter le dopage génétique. Le produit recherché est souvent très similaire à la substance produite par le corps et donc indiscernable des molécules naturellement présentes.»

Les laboratoires spécialisés vont toujours plus loin.

Les peptides sont donc aujourd’hui des produits considérés comme dopants, quasiment indétectables et apportant des résultats surprenants si l’on en croit certains utilisateurs

(Témoignage de Vincent, coureur cycliste amateur : « Depuis que j’ai découvert les peptides, je ne prends plus que ça et sans risquer d’être contrôlé positif lors des contrôles anti-dopage. Mais surtout sans effets secondaires contrairement aux produits dopants classiques tels que l’EPO ou les stéroïdes que j’avais l’habitude d’utiliser»).

Certains laboratoires sont allés encore plus loin dans la recherche et proposent aujourd’hui un mix de peptides. Ils associent deux peptides pour créer un effet combiné, encore plus puissant que si ces deux peptides étaient pris séparément.

Les sportifs ne sont donc plus les seuls concernés par les peptides et vous pouvez aisément imaginer que ces produits sont consommés par tout le monde.

La recherche garde un temps d’avance sur les contrôles.

Avec ce nouveau type de produit, le dopage n’est pas prêt de disparaître. En effet, jusqu’à présent, les athlètes craignaient une suspension et une lourde amende en cas de contrôle positif. Mais avec ce nouveau type de dopage dit « génétique », quasiment indétectable en cas de contrôle, il y a fort à parier que bon nombre d’entre eux vont s’orienter vers ces nouvelles méthodes.

L’AMA devra donc redoubler d’efforts afin de pouvoir continuer à lutter efficacement contre cette nouvelle forme de dopage et ainsi garantir des compétitions saines et équitables. Si elle n’y parvient pas nous verrons alors très probablement beaucoup de records du monde tomber les uns après les autres.

Une autre solution serait d’autoriser ce type de dopage afin que tous les athlètes aient les mêmes chances.
Qu’en pensez-vous ?

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L’insuline dans le bodybuilding

L’insuline est une protéine sécrétée par le pancréas qui agit sur le foie pour stimuler la formation de glycogène à partir de glucose et d’inhiber la conversion des non-glucides en glucose.

L’insuline favorise également la diffusion du glucose par les cellules via les récepteurs de l’insuline.  De très fortes concentrations d’insuline aboutissent à une synthèse des protéines par le muscle fortement stimulé. Elle le fait principalement en améliorant l’initiation de la chaîne peptidique.

Ces résultats la rendent plus intéressante pour les culturistes et les athlètes. Et ce, parce que ces facteurs se combinent pour faire des protéines ingérées plus efficacement, en favorisant le transport des acides aminés dans les cellules musculaires.

Nous pouvons clairement dire que l’insuline est sans aucun doute l’anabolisant essentiel pour le tissu musculaire. Elle augmente aussi la densité osseuse. Un autre mécanisme augmentant l’effet anabolisant de l’insuline est que l’insuline augmente votre taux d’IGF (Insulin-like Growth Factor) dans votre corps. Nul besoin de vous rappeler que l’IGF-1 est une hormone très anabolisante.

Un autre aspect inattendu de l’insuline est sa capacité à augmenter le taux de LH (hormone Leutenizing) et FSH (folliculo-Stimulating Hormone). Ce qui signifie donc que l’insuline stimule la sécrétion de la gonadotrophine, elle tire  un  effet anabolisant en augmentant votre capacité LAPHT (hypothalamo-hypophyso-testiculaire-Axis) qui en résulte une augmentation de votre production de testostérone.

L’insuline augmente également la capacité de liaison des stéroides anabolisants à des récepteurs androgènes, ce qui suggère fortement la possibilité d’un effet synergique de l’insuline lorsqu’il est combiné avec des stéroides. La plupart des bodybuilders confirment que l’insuline a une certaine synergie anabolisante lorsqu’elle est combinée avec l’hormone de croissance.

 

La relation entre l’insuline, l’IGF et l’HGH est très synergique et tous interdépendants les uns des autres actions. Utiliser tous les trois ensemble, plus des stéroides anabolisants et un brûleur de graisse donnera un muscle le plus puissant et solide qu’il soit possible.

Bien sûr, quand quelque chose semble trop beau pour être vrai, il y a toujours un mais !!!!

Malheureusement, la mauvaise nouvelle est que l’insuline peut facilement stimuler le stockage de la masse adipeuse.

En règle générale, la plupart des bodybuildeurs prennent de l’insuline avec un brûleur de graisse ou des hormones thyroidienne comme le t3-Cytomel, ainsi que des stéroides anabolisants et parfois même de l’HGH et de l’IGF, pour les raisons expliquées précédemment. Tout cela ajoute à la baisse de la probabilité que la graisse soit stockée, et augmente considérablement la quantité de muscle qui sera acquise.

Les besoins individuels en insuline se situent généralement entre 0,3 et 1,0 UI/kg/jour. Assurez-vous que votre dose d’insuline soit limitée entre 15 et 45 UI. Mais cela dépendra grandement de votre apport quotidien en glucides. Lors d’un régime ou d’une période de coupe, la posologie doit être réduite davantage. La plupart des culturistes utilisent jusqu’à trois injections d’insuline tous les jours.

  • La première dose se produit juste après le réveil,
  • La deuxième dose se produit quelque part près du midi.
  • La troisième et la consommation finale est fait juste après que vous avez terminé votre séance d’entraînement pour la journée.

 

Actrapid HM Penfill Novo Nordisk insuline Rapide

Normalement, l’insuline est fabriquée par le pancréas puis elle est déversée dans le sang. Elle agit en quelques secondes, et sa production, que l’on appelle sécrétion, varie à tous les instants en fonction des besoins du corps. Ce que l’on appelle l’insuline rapide ou ordinaire comme Actrapid HM Penfill, est une insuline fabriquée en laboratoire, qui est identique à l’insuline fabriquée naturellement par le corps humain.

Or, si on sait fabriquer parfaitement cette insuline en laboratoire, on ne sait pas (encore) la déverser dans le sang en variant son taux à tous les instants en fonction des besoins. C’est le grand problème de sa voie d’administration, savoir de quelle manière elle va pouvoir arriver dans la circulation sanguine.

Comme elle est détruite lorsqu’elle passe dans l’estomac, l’insuline ne peut pas être prise sous forme de comprimé ou en ampoule buvable. La seule manière qui soit utilisée est la fameuse piqûre d’insuline, qui se fait par une injection sous la peau (sous-cutanée). Mais une fois que l’insuline est sous la peau, il lui faut encore cheminer jusqu’aux vaisseaux sanguins et ça prend du temps. C’est pourquoi l’insuline dite rapide agit finalement assez lentement. Son action débute 15 à 30 minutes environ après la piqûre et dure environ 6 heures.

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Humalog Lilly Novo Nordisk insuline Rapide

L’insuline rapide agissant trop lentement par rapport à l’afflux rapide des glucides du repas, on a cherché à mettre au point des insulines plus rapides.

Les chercheurs ont réussi à changer légèrement la structure de l’insuline et ont abouti à une insuline modifiée qui agit plus vite, plus fort et moins longtemps : ce sont les “analogues de l’insuline rapide “comme l’insuline HUMALOG.

Après administration sous-cutanée, Humalog agit rapidement et possède une durée d’action (2 à 5 heures) plus courte que l’insuline rapide. Cette rapidité d’action permet d’administrer une injection d’Humalog (ou dans le cas d’une administration sous-cutanée continue, un bolus d’Humalog) très peu de temps avant ou après le repas. L’évolution dans le temps de l’action de toute insuline peut varier de façon importante d’un sujet à un autre ou à différents moments chez le même sujet. Le début d’action, plus rapide comparé à l’insuline humaine rapide, est maintenu indépendamment du site d’injection. Comme pour toutes les préparations d’insuline, la durée d’action d’Humalog dépend de la dose, du site d’injection, de la vascularisation, de la température et de l’activité physique

 

Insulatard Penfill Novo Nordisk insuline lente

L’insuline ordinaire a une durée d’action d’environ 6 heures. Pour pouvoir atteindre des effets sur 12 à 24 heures, les chercheurs ont mis au point des insulines de plus longue durée d’action. Ils ont eu l’idée d’ajouter à l’insuline des cristaux d’un produit nommé Protamine : une fois injectée en sous-cutané, l’insuline se détache lentement et agit donc plus longtemps. Ainsi est née l’insuline NPH comme Insulatard.

C’est une insuline identique à l’insuline humaine, obtenue par biotechnologie. Sa durée d’action est longue : son effet apparaît environ 1 h 30 après l’injection et s’estompe au bout de 24 heures. Insulatard est souvent administré en association avec des insulines d’action rapide.

Cette insuline doit être uniquement injectée par voie sous-cutanée en essayant de varier les sites d’injection pour éviter l’apparition de lipodystrophies (nodules et épaississement de la peau).

Avant l’injection, agiter la suspension par lents retournements afin de l’homogénéiser.

Pour un meilleur confort, l’insuline peut être sortie du réfrigérateur une heure avant l’injection ou réchauffée dans les mains pendant quelques minutes, puis injectée à température ambiante.

En cas d’activité sportive, il est préférable d’injecter l’insuline à distance des muscles travaillés lors de votre entraînement pour éviter une absorption trop rapide.

 

 

Mixtard 30 HM Penfill Nordisk Mix insuline lente et rapide

Pour éviter de multiplier les injections d’insuline, les chercheurs ont eu l’idée de mélanger l’insuline lente (NPH) et l’insuline rapide (Actrapid).

Ce mix d’insuline s’appelle Mixtard (Novo Nordisk)

Mixtard est un mélange d’insuline d’action rapide et d’insuline d’action prolongée. Ceci signifie qu’il commence à faire baisser votre taux de sucre dans le sang une demi-heure environ après l’administration et que l’effet dure environ 24 heures.

 

Administration de l’insuline

Par voie sous-cutanée

L’insuline est généralement administrée par voie sous-cutané au niveau de la paroi abdominale. Les injections peuvent aussi être réalisées dans la cuisse, dans la région glutéale ou dans la région deltoide.

Une injection par voie sous-cutané dans la paroi abdominale assure une absorption plus rapide que dans les autres sites d’injection.

L’injection dans un pli cutané diminue le risque d’injection intramusculaire accidentelle.

Après l’injection, l’aiguille doit demeurer sous la peau pendant au moins 6 secondes pour garantir l’injection de la totalité de la dose.

La zone d’injection est déterminée par le type d’insuline à injecter.

 

Précautions particulières de conservation pour l’insuline

A conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur), à distance du compartiment de congélation.

Ne pas congeler.

Conserver le contenant dans l’emballage extérieur pour protéger de la lumière.

En cours d’utilisation : ne pas mettre au réfrigérateur.

Ne pas conserver à plus de +30°.

Conserver à l’abri de la chaleur excessive et de la lumière

 

Durée de conservation de l’insuline

Mettez les cartouches d’insuline inutilisées au réfrigérateur jusqu’au moment où vous en aurez besoin. Vous pouvez les employer jusqu’à la date de péremption indiquée sur l’étiquette. Évitez le gel.

Vous pouvez garder l’insuline entamée à la température ambiante, mais vous devrez la jeter au bout de 28 jours.

 

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