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Dossier : La vitamine D de A à Z

Tout savoir sur la vitamine D : ses bienfaits, son origine, son importance en particulier pour le body building et son lien avec la testostérone.

Qu’est-ce que la vitamine D ?

La vitamine D est en fait une famille de vitamines, qui se compose des vitamines D2, D3, D4, D5 et D6. Les vitamines D2 et D3 sont les deux formes principales de la vitamine D et nous ne nous occuperons donc pas des autres dans le cadre de cet article. La vitamine D2 est d’origine végétale, tandis que la vitamine D3 est d’origine animale. Toutes deux sont apportées par l’alimentation, mais l’être humain est en outre capable de synthétiser lui-même la vitamine D3, dans des proportions qui suffisent parfois à satisfaire ses besoins (de ce fait, il ne s’agit pas d’une véritable vitamine mais d’une pro-hormone, mais il s’agit là d’un simple détail).

Les vitamines D2 et D3 jouent toutes les deux des rôles équivalents. Tant et si bien que, quand on parle de façon générique de « la vitamine D », on se réfère généralement à ces deux vitamines à la fois, D2 et D3. Ce sera également le cas dans la suite de cet article.

La vitamine D a pour fonction principale de maintenir à un niveau adéquat la capacité d’absorption du calcium et du phosphore par les intestins. Cela permet de maintenir la concentration en calcium et en phosphore dans le plasma sanguin et d’optimiser la minéralisation des os, du cartilage et des dents.

La vitamine D joue donc en particulier un rôle clé dans la croissance.

Elle a également un grand nombre d’autres fonctions au sein de l’organisme. Elle est notamment impliquée dans la régulation de la croissance cellulaire, dans la fonction neuromusculaire, dans la fonction immune et dans la réduction des inflammations.

Comment la vitamine D agit-elle ? Comment est-elle en mesure d’avoir un spectre d’action aussi large ? Quelles sont les causes et les conséquences d’une carence ? C’est ce que nous allons voir dans un tour d’horizon complet de tout ce qui concerne la vitamine D. Commençons tout d’abord par explorer les différentes sources de vitamine D.

Les sources de vitamine D

Comme nous l’avons brièvement évoqué en introduction, il existe deux sources de vitamine D : l’alimentation et la synthèse effectuée par l’organisme lui-même.

Les aliments contenant de la vitamine D sont en fait assez peu nombreux. Ce sont principalement des aliments gras, puisque la vitamine D est liposoluble. L’aliment le plus riche en vitamine D3 est ainsi l’huile de foie de morue (teneur de 200 à 250 µg pour 100 g). Les poissons gras (comme le saumon, la tune, le maquereau) ainsi que les lardons apportent également une certaine dose de vitamine D3 (teneur d’environ 8 à 20 µg pour 100 g). Une faible quantité de vitamine D3 se trouve aussi dans le foie de bœuf, le fromage, le jaune d’œuf. Enfin, certains champignons peuvent apporter de la vitamine D2.

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Mais l’apport provenant de l’alimentation ne constitue qu’une partie des ressources en vitamine D disponibles pour l’organisme. Celui-ci est en effet capable de synthétiser la vitamine D3 par lui-même, au niveau de la peau. C’est une molécule dérivée du cholestérol (le 7-déhydrocholestérol) qui, exposée aux rayons ultra-violets de type B (de 290 à 320 nm), permet de synthétiser dans un premier temps une prévitamine D3, qui se transforme en vitamine D3. Pour que cette synthèse cutanée de la vitamine D3 puisse avoir lieu, il est donc nécessaire de s’exposer au rayonnement direct du soleil. Une exposition modérée au niveau du visage, des bras et des jambes, pendant cinq à trente minutes, et ce, deux fois par semaine, permettrait de produire la vitamine D en quantité suffisante pour répondre aux besoins de l’organisme. Néanmoins, un certain nombre de facteur sont susceptibles de modérer la quantité de vitamines D produite : c’est le cas de la saison, du moment de la journée, de la couverture nuageuse, des brouillards de pollution, mais aussi de la pigmentation de la peau et de l’usage de crèmes de protection solaire, qui diminuent la quantité d’UV en mesure de pénétrer à travers la peau. Une question vient ici à l’esprit : une exposition prolongée au soleil est-elle susceptible de provoquer une production excessive et une intoxication à la vitamine D. La réponse est négative, car, en effet, les UV détruisent une partie des molécules de vitamines D3 en même temps qu’ils favorisent leur formation. En d’autres termes, un équilibre s’instaure entre formation et destruction, ce qui empêche toute quantité excessive de s’accumuler. Cela ne doit cependant pas dispenser de faire preuve de prudence et de limiter son exposition au soleil, car les rayons UV sont cancérogènes et sont notamment responsables de nombreux cas de cancers de la peau.

Ainsi donc, un régime alimentaire équilibré associé à une exposition modérée au soleil est donc à même de fournir la quantité de vitamines D dont chacun a besoin.

Mais comment la vitamine D est-elle vraiment assimilée et quel est son devenir dans l’organisme ? C’est ce que nous allons voir maintenant.

 

Métabolisme de la vitamine D

L’organisme ne fait aucune différence entre les vitamines D provenant de l’alimentation (et donc assimilées par la partie terminale de l’intestin grêle) et la vitamine D synthétisée dans la peau. Quelle que soit sa provenance, la vitamine D subit le même traitement.

Ce traitement vise à activer la vitamine D, car, en l’état, la vitamine D est biologiquement inerte. Elle nécessite deux transformations successives pour être activée.

Tout d’abord, elle s’accumule dans le foie où elle est convertie en un composé intermédiaire (la 25-hydroxy-vitamine D). Ce composé intermédiaire est ensuite acheminé par voie sanguine jusqu’aux reins, ou il est converti en la forme active de la vitamine D (la 1,25-dihydroxy-vitamine D). La vitamine D activée repasse alors dans le sang et est transportée vers les organes qui en ont besoin. Voyons en détail comment cela se passe.

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Mécanisme d’action de la vitamine D

C’est au niveau cellulaire que la vitamine D est absorbée par les organes. En effet, le noyau des cellules cibles possède un récepteur spécifique sur laquelle seule peut se fixer la vitamine D activée. Une fois le complexe récepteur-vitamine D ainsi formé, c’est la transcription d’un gène donné qui est à son tour activé ou, dans certains cas, inhibée. Étant donné que le récepteur à la vitamine D est présent dans la plupart des organes (en particulier dans le cerveau, le cœur, la peau, les glandes sexuelles, la prostate et les seins), la vitamine D influence en tout l’expression de plus de 200 gènes différents. C’est ce qui explique le large spectre d’action de la vitamine D.

Nous connaissons maintenant le mode d’action de la vitamine D. Pour que la vitamine D puisse agir avec toute son efficacité, il est nécessaire qu’elle soit apportée en quantité adéquate à chacun. Voyons quel est l’apport nutritionnel recommandé en vitamine D.

 

Apport nutritionnel recommandé en vitamine D

 

Selon l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), l’apport nutritionnel recommandé en vitamine D est de 5 µg par jour pour les enfants de plus de 3 ans et pour les adultes, et de 10 à 15 µg par jour pour les personnes âgées. Cette recommandation a été établie en considérant que la synthèse cutanée produit 50 à 70 % des besoins quotidiens en cette vitamine (cela explique pourquoi elle est inférieure aux recommandations en vigueur en Amérique du nord).

En moyenne, la consommation de la population française est inférieure à cette recommandation, puisque les enfants de 3 à 17 ans consomment en moyenne 1,9 µg par jour tandis que les adultes de 18 à 79 ans consomment 2,6 µg par jour. Néanmoins, la plupart des gens ne semblent souffrir d’aucun symptôme lié à une carence en vitamine D, sans doute parce que la synthèse cutanée compense la faiblesse des apports alimentaires. La question se pose cependant de savoir quelles sont les conséquences d’une carence en vitamine D, ainsi que les causes possibles d’une telle carence.

 

Carence en vitamine D : conséquences et causes

Une carence chronique en vitamine D a pour principale conséquence le rachitisme chez les enfants et chez les jeunes en croissance et l’ostéomalacie chez les adultes. Dans un cas comme dans l’autre, les minéraux ne s’accumulent plus correctement au niveau du squelette. Bien que les os conservent une masse normale, ils se déforment et cela génère des douleurs osseuses et musculaires.

Une autre conséquence concerne spécifiquement les personnes âgées : il s’agit de l’ostéoporose, qui se caractérise par une perte de masse osseuse et donc par une fragilisation des os.

Les nouveaux nés, les nourrissons ainsi que les femmes enceintes présentent un risque accru de déficience en vitamine D du fait de besoins importants et, en ce qui concerne les jeunes enfants, du fait d’une faible exposition au soleil.

D’une façon générale, les causes d’une carence en vitamine D peuvent être :

  • un régime alimentaire inadapté, qui minore durablement l’apport en vitamine D (notamment les régimes végétariens, sans viande, sans poisson, sans œuf ou sans produit laitier) ;
  • une exposition trop faible au soleil ou une peau très pigmentée
  • une absorption incorrecte des aliments au niveau de l’intestin grêle
  • un mauvais fonctionnement des reins qui n’arrivent pas à convertir la 25-hydroxy-vitamine D en 1,25-dihydroxy-vitamine D.

Il convient également d’évoquer les conséquences d’un excès de vitamine D, souvent dû à l’ingestion en trop grande quantité d’aliments riches en vitamines D ou de compléments alimentaires. Les symptômes sont alors des maux de tête, de l’hypertension, la soif, des nausées, une perte de poids ou une intense fatigue.

 

La vitamine D et la testostérone

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Une étude scientifique menée par une équipe autrichienne et publiée en 2011 suggère qu’une prise de vitamine D sous forme de complément alimentaire fait augmenter le taux de testostérone chez les hommes. Ce résultat a été confirmé par une seconde étude allemande publiée en 2012. Dans ces deux études, le taux mesuré de testostérone variait de la même façon que le taux mesuré de vitamine D. La corrélation entre taux de testostérone et taux de vitamine D n’est cependant pas encore définitivement établie et ces résultats appellent des études complémentaires afin d’être confirmés et d’établir les liens de cause à effet. Il est probable néanmoins que, si ce résultat se confirme, il ait quelque chose à voir avec le fait que les cellules des testicules possèdent des récepteurs spécifiques à la vitamine D.

Si la testostérone joue un rôle majeur dans la sexualité masculine (notamment la production de sperme et la libido), elle est aussi impliquée dans le maintien de la masse musculaire. Tout homme sportif désireux de développer sa musculature devrait donc s’assurer d’avoir des apports adéquats en vitamine D afin de garantir son niveau de testostérone et ainsi faciliter le développement de sa musculature. Cela est plus particulièrement vrai dans le cadre du bodybuilding.

Importance de la vitamine D pour le bodybuilding

Mais il ne s’agit pas là de la seule raison qui pourrait inciter les bodybuildeurs à consommer de la vitamine D. Voici des exemples qui montrent l’importance de la vitamine D pour le bodybuilding :

 

  • La vitamine D joue un rôle dans la fonction neuromusculaire. À ce titre, elle accroît le tonus et les performances musculaires et favorise donc l’entraînement.
  • La vitamine D est impliquée dans la fonction immune. En aidant à lutter contre toute sorte de maladie (y compris les simples rhumes), elle permet de lutter contre la fatigue et donc, là aussi, de rendre l’entraînement plus efficace.
  • La vitamine D permet aux os de se maintenir dans de bonnes conditions. Les os et les muscles étant liés les uns aux autres, il n’est pas possible d’avoir une musculature forte sans avoir des os solides.
  • Enfin, selon une étude scientifique récente, la vitamine D pourrait contribuer à éliminer les cellules grasses et donc favoriser une musculature plus sèche. Cet effet a du moins été démontré chez les souris. La réalité de cet effet chez l’homme est encore incertaine.

La prise de vitamine D en quantité appropriée semble donc devoir être profitable aux adeptes du bodybuilding comme aux athlètes en général. Mais des études complètes devront encore être menées sur ce sujet à l’avenir pour établir les bénéfices apportés par une supplémentation en vitamine D.

Pour conclure ce dossier, je vous invite a consulter notre article : L’importance du régime alimentaire dans le Bodybuilding qui vous en dira encore plus sur les apports utiles a notre sport.

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Dossier : inhiber la Myostatine

Se surpasser, atteindre ses limites sont les fils conducteurs de tout battant. Dépasser ses limites appartient au registre de l’exploit et est malheureusement une fatalité.

Ce corps qui est avant tout une machine ne peut aller au-delà de son code génétique. Les barrières sont multiples et seul l’esprit peut faire la différence.
Beaucoup d’aliments appelés fortifiants sont nécessaire au bon fonctionnement de notre corps, qu’il est indispensable de consommer quotidiennement sur une longue durée.
Ce cheminement est long et sans effet direct.

Le culturiste n’est pas un sportif comme les autres. Sa structure musculaire est exploitée en totalité . Chaque partie de son architecture est suscitée. L’effort est donc plus intense et nécessite un apport nutritif supérieur à la normale.

Le culturiste reste unique en son genre. Le travail fourni est calculé méticuleusement et demande une très grande rigueur. Cette précision de travail demande une concentration constante et quotidienne.

Le métabolisme est donc sollicité perpétuellement même durant le sommeil.

Le corps du culturiste est en ébullition: les calories sont brûlées à grande échelle et l’organisme est en demande excessive de nutriment.

Beaucoup d’alternative sont présentes sur le marché. La consommation régulière de ces produits joue sur la balance biologique de notre corps et débouche sur des conséquences de carence dans la plus part des cas.

Aussi il est essentiel de modifier ses habitudes alimentaires pour bénéficier des apports de ces alternatives.

C’est pour cela que grâce aux recherches scientifiques et aux expérimentations animales, une nouvelle génération de produits de pointe ont révolutionné le monde sportif. Beaucoup de péjoratifs planent autour de ce phénomène et les rumeurs ont rapidement fait leur travail sans fondement et recherche d’informations.

Le mot “dopage” est en lui-même une critique culpabilisante qui pousse le sportif à se cacher sans considérer l’option de thérapie. Ces produits répondent à une forte demande de soutien physique pour les sportifs et les culturistes.

Bien sûr comme toute chose il y a des dérives incontrôlables dus à l’inconscience et au manque de précaution.

La Myostatine

Déjà du temps de l’antiquité les athlètes utilisaient des mixtures de plantes appelées aussi “cocktail explosif” qui leur permettait d’atteindre le degré de surhomme.

De nos jours la microscopie nous délivre les secrets des molécules contenues dans notre corps.

En particulier la Myostatine, cette protéine qui limite la croissance des tissus musculaires afin que les muscles ne se sur dimensionnent pas et nous donnent l’aspect physique que nous appelons “la norme”.

Chaque individu est unique en sa personne ainsi qu’à son physique.

De nos jours l’homogénéité est reine et tout le monde veut ressembler à tout le monde (effet de mode, hyper consommation…)

Mais la sur-dimension du muscle est nécessaire à tout sportif désireux d’augmenter ses performances tout en gardant force de travail et entrainement intensif.

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Lors de la préparation physique ou durant la compétition, et même pendant la récupération, la Myostatine qui est une molécule sécrétée naturellement par les cellules musculaires squelettiques au cours du développement du corps et à l’âge adulte, contrôle la réparation et la croissance du muscle en bloquant la prolifération des cellules musculaires.

Voyons un exemple concret. Lorsque le sportif a eu une déchirure ou suit un programme de renforcement musculaire intensif, la guérison du muscle abimé passe par l’activation des cellules squelettiques par de la Myostatine.

Le contrôle de la croissance musculaire se fait par une fissure du muscle qui génère une inflation représentée par une rupture cellulaire qui libère des molécules.

Puis viens une cascade de signaux faisant intervenir les cellules satellites créant la multiplication et le développement de nouvelles fibres musculaires qui sont plus grosses et plus résistantes. La Myostatine régule donc la taille des fibres musculaires mais pas leur nombre.

Ce processus continu jusqu’à ce que le muscle reçoive un signal pour stopper sa croissance.

Donc la Myostatine empêche l’activation des cellules satellites permettant l’arrêt de la croissance du muscle. Il faut noter que ce phénomène n’agit que sur les cellules squelettiques et donc le muscle cardiaque n’est pas soumis à ce fonctionnement.

C’est pour cela que l’inhibition de la Myostatine devient nécessaire et profitable pour atteindre son but d’expansion de force musculaire.

Comment et pourquoi inhiber la Myostatine ?

Plusieurs méthodes sont possible ayant pour but d’empêcher la liaison entre la Myostatine et son récepteur appelé activine IIB (ActRIIB) .

Par ses méthodes l’activité de la Myostatine sera bloquée et la croissance du muscle ne sera pas stoppée.

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Follistatine et ACE-031 

Les méthodes consistent à piéger la Myostatine active par des anticorps.

Ou à l’inactiver par un pro peptide synthétique. Ou bien augmenter l’expression d’inhibiteurs naturels de la Myostatine comme la Follistatine.

Ou enfin rendre inactif les récepteurs de la Myostatine fixés sur les cellules squelettiques.

Les molécules utilisées peuvent être endogènes ou exogènes. Les molécules endogènes ont un rôle de modulation de l’activité de la Myostatine.

Ces molécules sont appelées entre autre, la Follistatine.

 

La Follistatine est un peptide présente dans le sérum humain, elle inhibe naturellement la Myostatine.

Cette molécule se lie à la Myostatine circulant dans le sérum et empêche sa liaison au récepteur.

Elle le séquestre au niveau de la membrane extra cellulaire, donc la Myostatine n’atteint pas les autres cellules.

La Follistatine est synthétisé au niveau des cellules gonadotropes mais aussi au niveau des cellules folliculostellate dans l’hypophyse antérieure.

Mais elle est aussi produite dans d’autres types de cellules.

Son rôle inhibiteur affecte la quantité de Myostatine pouvant se fixer au récepteur activine.

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D’autre part il y a _aussi la protéine pro peptide ACE-031 (ACVR2B) une molécule synthétique produite en liant une partie du récepteur à une partie des anticorps humain.

Cette méthode bloque les récepteurs de la Myostatine en dirigeant contre celle-ci des anticorps.

La pro peptide ACE-031 (ACVR2B) synthétique inactive la Myostatine par son maintien. Puis la pro peptide se détache de la Myostatine inactive et celle-ci se fixe à la cellule musculaire squelettique par le récepteur. Sachant que la Myostatine est inactive, elle ne limite plus la croissance du muscle.

 

Les cas d’hypertrophies relatifs a la Myostatine.

Comme expliqué précédemment, la Myostatine a un effet régulateur sur la masse musculaire. Mais il fut décelé dans les années 90 une mutation de la Myostatine troublant le métabolisme d’animaux surtout chez les bovins. En effet cette mutation appelé “bleu blanc beige” ne stoppe pas la croissance du muscle chez l’animal et sa masse musculaire accroit considérablement. Ce phénomène se nomme l’hypertrophie et a des conséquences néfastes sur leur santé par un faible taux de collagène, une proportion élevée de fibre rapide glycolytique et peu de dépôt de gras. Par conséquent les animaux sont fatigués, plus réceptibles aux maladies respiratoires, ont une fertilité réduite et un vêlage difficile.

Par contre un cas plus que surprenant fut découvert récemment chez un enfant de trois ans. Liam Hoeksra, Allemand vivant en Amérique, est un enfant comme les autres sauf qu’il est capable depuis ses premiers mois d’exploits incroyables. Comme porter des haltères qui font le tiers de son poids ou enchaîner des flexions abdominales à toute vitesse entre autres.

Porteur d’une mutation génétique rarissime qui affecte sa réceptivité à la Myostatine, cet enfant a une masse musculaire 40% plus importante que la normale.

Contrairement aux animaux l’hypertrophie que Liam subit n’a aucune conséquence néfaste sur sa santé. En effet Liam a un métabolisme rapide, peu de gras et une force extraordinaire. Tout ce qu’un sportif de haut niveau peut rêver avoir. Sur cet enfant repose un grand espoir en faveur de l’utilisation du blocage de la Myostatine.

 

Études clinique Myostatine

Bien que ce cas reste rarissime, des études cliniques conséquentes sur la Myostatine sont en cours d’expérimentation sur l’animal et l’homme. Mais des études ont déjà été publiées sur la fonction musculaire en l’absence de Myostatine.

Les expériences effectuées sur des souris déficientes en Myostatine révèlent qu’en dépit d’un muscle plus gros, la force maximale n’est pas augmentée voir diminuée. Il a été certifie que les animaux ayant un déficit en Myostatine perdent des fibres oxydatives au profit de fibres glycolytique.

Par contre l’effet de cette conversion de fibres sur la fonction musculaire et la capacité à l’exercice ne sont pas connus. C’est pourquoi les laboratoires étudient la possibilité d’inverser ce processus par des exercices musculaires spécifiques.

Toutes les études observent une augmentation de la masse musculaire après le blocage de la Myostatine. Des augmentations de la force produite ont été calculées. Ces résultats sont prometteurs et soutiennent l’intérêt d’une thérapie par le blocage de la Myostatine.

De plus cet effet n’est pas seulement bénéfique sur la croissance du muscle mais également résulte sur l’interaction complexe avec d’autres tissus permettant l’amélioration de l’architecture musculaire.

 

D’autre part le blocage de la Myostatine a des vertus thérapeutiques sur de nombreuses maladies musculaires comme la dystrophie musculaire de Duchenne.

Il a aussi été prouvé que la désactivation de la Myostatine a un impact direct sur des cellules cancéreuses permettant une plus longue durée de vie chez le malade. En particulier chez les porteurs du cancer du côlon.

 

Conclusion : Les études sur la Myostatine feront-elles de nous des surhommes?

De par les études de la Myostatine nous pouvons être certains que c’est une molécule mutante capable de se modifier afin de doubler la capacité du système musculaire.

Avons-nous été modifiés génétiquement au fur et à mesure de l’avancée de l’humanité? Notre code génétique va-t-il évolué au point que la force de notre cerveau a pris la place de la force de nos muscles?

Bien des questions restent en suspens comme la construction des pyramides d’Egypte sur un sol désertique par la seule force des hommes.

Notre corps s’est-il adapté à nos conditions de vie?

La génétique est d’ores et déjà sur le devant de la scène. Le monde scientifique est en totale ébullition et des expériences on ne peut plus improbables font leur apparition grâce à la technologie moderne.

Un avenir prometteur englobe ce phénomène de Myostatine modifiable. La technologie moderne va de plus en plus s’intensifier et permettre à la science d’élucider les mystères de notre corps de par le temps. Le futur de l’homme va-t-il s’inspirer de la fiction ? Les héros de notre enfance vont t’ils être les hommes de demain? Tout est possible. Mais ce qui est certain c’est que le corps humain a une force d’adaptation infinie. L’espérance de vie a accru durant ces derniers siècles. La diversité de l’alimentation grâce à la globalisation nous prédestine à une meilleure connaissance alimentaire. Le monde médicale échange ses recherches et connaissances internationalement. Et le confort de nos vies nous facilite une meilleure prise en charge de notre corps.

De nos jours les grandes mégalopoles privilégient l’individualisme. “Un pour tous, tous pour un” s’est totalement volatilisé. “Chacun pour soi” a pris sa place.

Une vie sociale paradoxale, où une densité excessive se fond dans des vies de solitaire, et ou le voisin est devenu invisible alors que nous communiquons via internet a des kilomètres. Une  vie moderne qui va à cent à l’heure, nous divise et nous rend inconnu face à face.

De part cela un sentiment d’insécurité s’intensifie et pousse à la prévoyance.

Un monde ou la loi du plus fort est en processus.

La loi de la jungle régnera-t-elle dans le monde de demain? Peut-être, mais cet abstraction du groupe  doit nous éveiller afin de prendre des précautions.

Quelle meilleure sécurité que de savoir compter sur soi même. Au delà de l’aspect matériel (maison voiture argent) ce sentiment d’auto satisfaction, d’expansion de confiance en soi ne peut s’acquérir que par la maîtrise de son corps et de son esprit.

 

Le sportif prédomine déjà et se détache de la masse. Sa mentalité de battant le fait sortir du lot et se surpasser est une routine solide et indestructible.

Il est conscient du monde où il vit et la confiance lui est difficile à donner. Cet individu va bien évidemment chercher à développer sa force physique et mentale. Pour devenir de plus en plus fort.

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Pourquoi le dopage reste-t-il tabou ?

Un sujet tabou… Évidemment, le simple fait d’écrire ou de prononcer le mot « DOPAGE » semble déranger tous les acteurs du monde sportif.

 

opage soigneur bdLes seules occasions où ce mot s’affiche en lettres capitales, en caractères gras ou même en couleurs sont quand il faut destituer un sportif de toute la reconnaissance qu’il a acquise pour une « faute commise ». Cette attitude des mass-médias est un début de piste pour comprendre les bouches cousues des professionnels du sport. Alors que si l’on veut faire avancer le sujet dans un sens ou dans l’autre, il faut libérer la parole ! Essayons de comprendre les autres raisons qui font de cette pratique un sujet qu’il serait malséant d’évoquer en vertu des convenances sociales ou morales (définition du Larousse).

 

La peur de la sanction

 

sanction dopageLa, ou plutôt les sanctions tombent sur le sportif du jour au lendemain. On peut les classer en deux parties, d’une part la sanction professionnelle et de l’autre la sanction médiatique. L’une comme l’autre effrayent les sportifs. La première pouvant aller jusqu’à l’interdiction de pratiquer, d’exercer le sport auquel ils ont dédié leur vie depuis leur plus jeune âge pour la majorité d’entre eux, tout en perdant leur source de revenus (prix, contrat avec les sponsors, etc.). La deuxième atteint l’honneur, la fierté du sportif, aimé par les uns, adulé par les fans de leur sport. Lorsque le sportif dopé est dévoilé, toute cette reconnaissance s’évapore pour laisser place aux insultes, aux critiques et aux jugements. Les précédentes histoires comme celle de Carl Lewis et Ben Johnson sprinter de renom ou encore le cycliste Lance Armstrong sont des exemples qui sont présents dans les esprits de tous. On peut comprendre aisément que les protagonistes du sport n’ont pas envie de parler du phénomène de dopage pour ne pas prendre le risque d’être ruinés financièrement et moralement par ces sanctions !

Sportifs dopés : coupables, mais sont-ils les seuls responsables ?

Le sujet du dopage reste aussi tabou pour une tout autre raison. Si un nageur, un athlète ou un footballeur se dope, alors il faut se demander pourquoi il le fait. Et là, peut-être qu’une évidence pourrait mettre en porte à faux les instances sportives ! Depuis la fin du vingtième siècle, le sport s’est métamorphosé et s’est adapté à notre économie en se transformant en un produit commercial qui génère des sommes astronomiques qui dépassent notre imagination. Et comme tout produit financier, il faut l’améliorer, l’optimiser et dans le milieu sportif cela se traduit par des calendriers plus chargés en épreuves et aussi par le besoin de performances et la multiplication des records. D’un autre côté, il y a les sponsors qui représentent dans de nombreux cas la principale source de revenus des sportifs, et eux veulent des champions pour représenter leurs marques. Ceux qui exercent des pressions sur les sportifs pour avoir les meilleurs résultats et leur donnent l’impression de ne plus avoir le droit à l’échec. Sous cet angle de vue, on peut imaginer que si le masque du dopage se levait, les responsables ne seraient éventuellement pas que les sportifs.

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Des histoires insolites, des excuses invraisemblables parfois !

Comme des enfants pris en train de tricher, certains athlètes et leur entourage ont comme première ligne de défense des excuses toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Cela résulte une fois de plus du tabou qui entoure le sujet. Les sportifs ne sont pas prêts à avouer avoir eu recours à des produits interdits et ils tombent parfois dans le ridicule pour dissimuler la pratique. Voici quelques perles pour rire de ce qui effraye tant dans le sport.

Le triple vainqueur du Tour de France Alberto Contador s’est caché derrière un steak espagnol « bourré de clenbutérol » pour justifier la présence de ce produit interdit dans son métabolisme.

À Lausanne en 2007, l’équipe d’aviron russe a été rattrapée par des seringues qu’ils ont jetées dans une poubelle destinée au recyclage.

Aux Jeux Olympiques de Londres, c’est l’athlète américain LaShawn Merritt qui a confié avoir ingéré de la DHEA dans le but d’agrandir son pénis.

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Conclusion

Peu importe, notre position face au dopage, il est du devoir de chaque professionnel du sport de faire tomber toutes ces barrières. Comme pour tous les sujets à débattre, une parole libre facilite la discussion et les avancées. Afin que la pratique du sport puisse redevenir un plaisir et un moment de partage équitable à tous les niveaux et non un risque pour ces participants. Pour briser le tabou, les sportifs, leur staff, les fédérations ont tous un rôle important à jouer.

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Choisir sa playlist musicale pour le sport

Quel type de musique choisir pour accompagner une activité sportive? tous nos conseils et les informations pour en comprendre les bienfaits.

 

Comment le cerveau perçoit la musique et l’interprète?

cerveau.auditif.-1-Lorsque le cerveau perçoit de la musique, même très simple, c’est une belle alchimie qui se met en place. Ainsi, un ensemble de processus neurologiques distincts se combine pour permettre l’écoute de la musique.

Il faut savoir qu’il n`y a pas un centre de musique unique dans le cerveau. Découvrons d’abord les aspects purement mécaniques qui se mettent en œuvre quand vous écoutez une belle mélodie. Comme son nom l’indique, c’est le cortex auditif qui joue le rôle le plus important dans le traitement du son de la musique. Partie intégrale du lobe temporal, le cortex auditif prend l’information parvenue dans l’oreille et l’évalue, en termes de hauteur – c’est à dire la fréquence de vibrations- et de volume du son.

Outre le cortex auditif, d’autres parties du cerveau gèrent différents aspects de la musique. Ainsi, on sait que le rythme est pris en compte de façon mineure par cet organe. Percevoir des notes rythmiques simples et régulières, comme taper des doigts sur un tempo de 1-2, met à contribution le cortex frontal gauche, le cortex pariétal gauche ainsi que le cervelet droit. Les rythmes plus insolites et plus riches impliquent d’autres régions du cortex cérébral et du cervelet.

En plus de cette perception, le cerveau doit interpréter les sons qui lui parviennent. Il s’agit de la gestion de la tonalité. La tonalité se définit comme la construction d`une structure musicale autour d’une trame centrale.

Pour interpréter la tonalité, le cerveau implique encore d’autres parties. Le cortex préfrontal, le cervelet ainsi que de nombreuses régions du lobe temporal jouent un rôle essentiel dans notre capacité à reconnaître la tonalité de n’importe quel morceau de musique. Il apparait donc que la perception et l’interprétation de la musique mobilisent trois des quatre lobes du cerveau humain. Il s’agit des lobes frontal, pariétal et temporal. Seul le lobe occipital, en charge du traitement visuel, n’est pas concerné par cette activité.

sportmusique

Ces éléments ne sont que les aspects mécaniques de base, nécessaires pour l’écoute de la musique. La musique a un impact plus profond sur le cerveau. On sait tous qu’une bonne chanson peut déclencher une cascade de réactions secondaires, souvent involontairement. Un exemple évident est notre propension à bouger avec le tempo d`une musique. On ne parle pas encore de la danse, qui est un processus actif et indépendant, mais de simples mouvements qu’on fait parfois sans même s`en rendre compte. C’est le cas lorsque tapote de son doigt sur quelque chose en écoutant une chanson. Ceci est causé par la stimulation des neurones dans le cortex moteur.

Que nous apporte le rythme musical dans le sport

Pour la majorité des personnes, écouter de la musique entraine effectivement des réactions physiologiques. Une musique enjouée, avec un tempo rapide et une tonalité haute peuvent nous faire respirer plus vite, tandis qu’une musique triste, jouée dans un tempo lent et mineur peut ralentir notre pouls, voire provoquer une hausse de la pression artérielle.

Puisque nous aimons la répétition, notre cerveau cherche constamment à prédire ce qui va se passer ensuite, en se basant sur un modèle comme le rythme d’une chanson. Voilà qui explique pourquoi nous finissons par tapoter des doigts ou par danser en écoutant un air.

Cette aptitude de la musique à nous faire sentir bien apporte aussi d’autres bénéfices. D’éminents spécialistes ont démontré que la musique peut réduire la douleur. De plus, elle peut aussi améliorer nos capacités cognitives. Pour ceux d’entre nous qui écoutent de la musique tout en travaillant ou en faisant du sport, la musique peut même améliorer l’endurance. Cela a été démontré par plusieurs études.

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Tout comme le silence ne nous aide pas à être de meilleurs conducteurs ou à être plus créatifs, il n’est pas très utile quand nous faisons du sport. Dès 1911, Leonard Ayres, un chercheur américain, a pu démontrer que des cyclistes ont pédalé plus vite en écoutant de la musique qu’ils ne le faisaient sans musique.

Cela est possible parce que l’écoute de la musique permet d`inhiber les signes de fatigue que le cerveau envoie durant le sport. Au moment où notre corps se rend compte que nous sommes fatigués et veut arrêter le sport, il envoie des signaux au cerveau pour lui demander d’arrêter et de faire une pause. En écoutant de la musique, celle-ci entre en concurrence avec le corps pour obtenir l’attention de notre cerveau. Cela permet de passer outre ces signaux de fatigue. Il faut cependant être prudent, la musique étant surtout bénéfique pour les activités d’intensité faible et modérée. Lors d`une activité de très haute intensité, la musique n’est pas aussi puissante pour gagner l’attention de notre cerveau. La musique permet aussi de s`entrainer plus longtemps et plus fort. Elle peut effectivement nous aider à utiliser notre énergie de façon plus efficace.

 

Quel type de musique écouter pendant le sport

Il est important de savoir choisir sa playlist d’entrainement. Il faut savoir qu’il y a un plafond pour que la musique soit bénéfique lors du sport. Ce plafond se situe autour de 175 BPM (battements par minute). Tout tempo plus élevé ne semble pas ajouter plus de motivation. Voici quelques niveaux de fréquences pour quelques genres musicaux :

– le disco est à 120 BPM

– la pop est à 110-140 BPM

– le hiphop est aussi à 110-140 BPM

 

– la house music est à 120-150 BPM

– le dubstep est à 140 BPM

– Le rock (et ses variantes) est entre 110 et 160 BPM

Lors de la pratique du sport, il est plutôt recommandé d’associer différents tempos. Cela offre une meilleure synchronisation et permet de trouver le bon rythme pour notre activité sportive.

Pour une activité sportive calme

– lente, comptez entre 100 et 110 BPM

– modérée, comptez entre 110 et 125 BPM

– rapide, comptez entre 125 et 135

Pour une activité sportive plus intense

– lente, comptez entre 140 et 150 BPM

– modérée, comptez entre 150 et 160 BPM

– rapide, comptez entre 160 et 175

La musique nous rend heureux et apporte un plus important à la pratique du sport. Gardez juste à l’esprit que chacun est différent. Écoutez votre corps et tout devrait bien se passer.

 

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Peptides, le nouveau dopage ?

Découvrez un nouveau mode de dopage avec les peptides en comprenant leur rôle, leur origine et leurs propriétés pour le sportif.

 

Depuis toujours, l’homme a tenté d’améliorer ses performances physiques, de se surpasser. Le dopage dans le sport en est la preuve concrète.

Toutes les grandes compétitions sportives de l’ère moderne ont connu leur lot de « scandales » : le tour de France, les Jeux Olympiques, le football, le baseball… Le dopage était même déjà présent dans l’antiquité. Les premiers exemples, décrits par des auteurs grecs, remontent à VI siècles avant J-C.

L’agence mondiale anti-dopage a su évoluer en même temps que les méthodes de dopages elles-mêmes pour faire des contrôles fiables et dissuasifs.

Ces contrôles poussés, conjugués aux effets secondaires important de produits comme les stéroïdes anabolisants, ont eu pour effet de dissuader bon nombre de sportifs professionnels d’avoir recours aux produits dopants. La culture du corps est également devenue une des priorités du sportif lambda qui, lui non plus, n’a plus de tabou quant à l’utilisation de ce type de produits.
Il semblerait donc que l’agence mondiale anti dopage ait du souci à se faire avec une recrudescence du nombre de sportifs concernés mais surtout à cause d’une nouvelle génération de produits indétectables : les peptides (ou hormones peptidiques).

 

Les peptides, qu’est-ce que c’est ?

Les peptides sont des molécules naturellement synthétisées par le corps. Ces hormones peptidiques sont en fait des « messagers » qui vont entraîner la production de nouvelles hormones, telles que la testostérone par exemple.
Plus communément appelé « liaisons peptidiques », un peptide est un polymère d’acides aminés reliés entre eux.
Les peptides sont des molécules créées en assemblant deux ou plusieurs acides aminés. Ils sont présents dans toutes les cellules vivantes et possèdent toute une variété d’activités biochimiques. En général, si le nombre d’acides aminés est inférieur à cinquante, ces molécules sont appelées peptides. Les grandes séquences sont appelées protéines. Ainsi, les peptides peuvent être considérés comme des protéines minuscules qui sont simplement des chaînes d’acides aminés.

Les peptides sont une révolution. C’est une recherche qui a abouti il y a à peine quelques années et qui commence à faire sa place dans le monde du sport et du dopage.

Une molécule pour chaque sport.

Le dopage génétique s’appuie sur de nombreuses recherches en thérapie génique.
Afin de trouver le moyen de restaurer la croissance des muscles chez des personnes atteintes de dystrophies musculaires, l’équipe du docteur Se-Jin Lee de la John Hopkins University à Baltimore (Etats-Unis) a réalisé en 2007 une double modification génétique sur des souris, qui produisent alors davantage de follistatine – une hormone qui favorise la croissance musculaire – et moins de myostatine – une protéine qui la limite.
Résultat: des rongeurs littéralement bodybuildés qui affichent une musculature 4 fois plus importante que celle d’animaux normaux.

En travaillant sur le gène PPAR, l’équipe de Johan Auwerx de l’EPFL a récemment créé des souris qui cavalent non pas plus vite, mais 2 fois plus longtemps. Et ce n’est pas tout : 165 autres gènes susceptibles d’améliorer les performances sportives ont été dénombrés par les médecins du sport de la Technische Universität München.

Il n’y a donc qu’un pas pour imaginer une panoplie complète de techniques génétiques adaptées à chaque sport en fonction des aptitudes requises (Endurance, force, vitesse…) pour augmenter les performances des athlètes.

Des molécules indétectables, l’AMA en délicatesse.

Reconnaissant le potentiel énorme de la méthode, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a anticipé le mouvement. En 2003, elle a inscrit de manière générique le dopage génétique sur la liste officielle des «substances dopantes et méthodes interdites».
L’AMA finance depuis, plusieurs programmes de recherche pour tenter d’élaborer des méthodes de tests de détection fiables. En effet, comme le souligne Bengt Kayser :

«Pour l’instant, on ne sait pas très bien détecter le dopage génétique. Le produit recherché est souvent très similaire à la substance produite par le corps et donc indiscernable des molécules naturellement présentes.»

Les laboratoires spécialisés vont toujours plus loin.

Les peptides sont donc aujourd’hui des produits considérés comme dopants, quasiment indétectables et apportant des résultats surprenants si l’on en croit certains utilisateurs

(Témoignage de Vincent, coureur cycliste amateur : « Depuis que j’ai découvert les peptides, je ne prends plus que ça et sans risquer d’être contrôlé positif lors des contrôles anti-dopage. Mais surtout sans effets secondaires contrairement aux produits dopants classiques tels que l’EPO ou les stéroïdes que j’avais l’habitude d’utiliser»).

Certains laboratoires sont allés encore plus loin dans la recherche et proposent aujourd’hui un mix de peptides. Ils associent deux peptides pour créer un effet combiné, encore plus puissant que si ces deux peptides étaient pris séparément.

Les sportifs ne sont donc plus les seuls concernés par les peptides et vous pouvez aisément imaginer que ces produits sont consommés par tout le monde.

La recherche garde un temps d’avance sur les contrôles.

Avec ce nouveau type de produit, le dopage n’est pas prêt de disparaître. En effet, jusqu’à présent, les athlètes craignaient une suspension et une lourde amende en cas de contrôle positif. Mais avec ce nouveau type de dopage dit « génétique », quasiment indétectable en cas de contrôle, il y a fort à parier que bon nombre d’entre eux vont s’orienter vers ces nouvelles méthodes.

L’AMA devra donc redoubler d’efforts afin de pouvoir continuer à lutter efficacement contre cette nouvelle forme de dopage et ainsi garantir des compétitions saines et équitables. Si elle n’y parvient pas nous verrons alors très probablement beaucoup de records du monde tomber les uns après les autres.

Une autre solution serait d’autoriser ce type de dopage afin que tous les athlètes aient les mêmes chances.
Qu’en pensez-vous ?

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L’insuline dans le bodybuilding

L’insuline est une protéine sécrétée par le pancréas qui agit sur le foie pour stimuler la formation de glycogène à partir de glucose et d’inhiber la conversion des non-glucides en glucose.

L’insuline favorise également la diffusion du glucose par les cellules via les récepteurs de l’insuline.  De très fortes concentrations d’insuline aboutissent à une synthèse des protéines par le muscle fortement stimulé. Elle le fait principalement en améliorant l’initiation de la chaîne peptidique.

Ces résultats la rendent plus intéressante pour les culturistes et les athlètes. Et ce, parce que ces facteurs se combinent pour faire des protéines ingérées plus efficacement, en favorisant le transport des acides aminés dans les cellules musculaires.

Nous pouvons clairement dire que l’insuline est sans aucun doute l’anabolisant essentiel pour le tissu musculaire. Elle augmente aussi la densité osseuse. Un autre mécanisme augmentant l’effet anabolisant de l’insuline est que l’insuline augmente votre taux d’IGF (Insulin-like Growth Factor) dans votre corps. Nul besoin de vous rappeler que l’IGF-1 est une hormone très anabolisante.

Un autre aspect inattendu de l’insuline est sa capacité à augmenter le taux de LH (hormone Leutenizing) et FSH (folliculo-Stimulating Hormone). Ce qui signifie donc que l’insuline stimule la sécrétion de la gonadotrophine, elle tire  un  effet anabolisant en augmentant votre capacité LAPHT (hypothalamo-hypophyso-testiculaire-Axis) qui en résulte une augmentation de votre production de testostérone.

L’insuline augmente également la capacité de liaison des stéroides anabolisants à des récepteurs androgènes, ce qui suggère fortement la possibilité d’un effet synergique de l’insuline lorsqu’il est combiné avec des stéroides. La plupart des bodybuilders confirment que l’insuline a une certaine synergie anabolisante lorsqu’elle est combinée avec l’hormone de croissance.

 

La relation entre l’insuline, l’IGF et l’HGH est très synergique et tous interdépendants les uns des autres actions. Utiliser tous les trois ensemble, plus des stéroides anabolisants et un brûleur de graisse donnera un muscle le plus puissant et solide qu’il soit possible.

Bien sûr, quand quelque chose semble trop beau pour être vrai, il y a toujours un mais !!!!

Malheureusement, la mauvaise nouvelle est que l’insuline peut facilement stimuler le stockage de la masse adipeuse.

En règle générale, la plupart des bodybuildeurs prennent de l’insuline avec un brûleur de graisse ou des hormones thyroidienne comme le t3-Cytomel, ainsi que des stéroides anabolisants et parfois même de l’HGH et de l’IGF, pour les raisons expliquées précédemment. Tout cela ajoute à la baisse de la probabilité que la graisse soit stockée, et augmente considérablement la quantité de muscle qui sera acquise.

Les besoins individuels en insuline se situent généralement entre 0,3 et 1,0 UI/kg/jour. Assurez-vous que votre dose d’insuline soit limitée entre 15 et 45 UI. Mais cela dépendra grandement de votre apport quotidien en glucides. Lors d’un régime ou d’une période de coupe, la posologie doit être réduite davantage. La plupart des culturistes utilisent jusqu’à trois injections d’insuline tous les jours.

  • La première dose se produit juste après le réveil,
  • La deuxième dose se produit quelque part près du midi.
  • La troisième et la consommation finale est fait juste après que vous avez terminé votre séance d’entraînement pour la journée.

 

Actrapid HM Penfill Novo Nordisk insuline Rapide

Normalement, l’insuline est fabriquée par le pancréas puis elle est déversée dans le sang. Elle agit en quelques secondes, et sa production, que l’on appelle sécrétion, varie à tous les instants en fonction des besoins du corps. Ce que l’on appelle l’insuline rapide ou ordinaire comme Actrapid HM Penfill, est une insuline fabriquée en laboratoire, qui est identique à l’insuline fabriquée naturellement par le corps humain.

Or, si on sait fabriquer parfaitement cette insuline en laboratoire, on ne sait pas (encore) la déverser dans le sang en variant son taux à tous les instants en fonction des besoins. C’est le grand problème de sa voie d’administration, savoir de quelle manière elle va pouvoir arriver dans la circulation sanguine.

Comme elle est détruite lorsqu’elle passe dans l’estomac, l’insuline ne peut pas être prise sous forme de comprimé ou en ampoule buvable. La seule manière qui soit utilisée est la fameuse piqûre d’insuline, qui se fait par une injection sous la peau (sous-cutanée). Mais une fois que l’insuline est sous la peau, il lui faut encore cheminer jusqu’aux vaisseaux sanguins et ça prend du temps. C’est pourquoi l’insuline dite rapide agit finalement assez lentement. Son action débute 15 à 30 minutes environ après la piqûre et dure environ 6 heures.

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Humalog Lilly Novo Nordisk insuline Rapide

L’insuline rapide agissant trop lentement par rapport à l’afflux rapide des glucides du repas, on a cherché à mettre au point des insulines plus rapides.

Les chercheurs ont réussi à changer légèrement la structure de l’insuline et ont abouti à une insuline modifiée qui agit plus vite, plus fort et moins longtemps : ce sont les “analogues de l’insuline rapide “comme l’insuline HUMALOG.

Après administration sous-cutanée, Humalog agit rapidement et possède une durée d’action (2 à 5 heures) plus courte que l’insuline rapide. Cette rapidité d’action permet d’administrer une injection d’Humalog (ou dans le cas d’une administration sous-cutanée continue, un bolus d’Humalog) très peu de temps avant ou après le repas. L’évolution dans le temps de l’action de toute insuline peut varier de façon importante d’un sujet à un autre ou à différents moments chez le même sujet. Le début d’action, plus rapide comparé à l’insuline humaine rapide, est maintenu indépendamment du site d’injection. Comme pour toutes les préparations d’insuline, la durée d’action d’Humalog dépend de la dose, du site d’injection, de la vascularisation, de la température et de l’activité physique

 

Insulatard Penfill Novo Nordisk insuline lente

L’insuline ordinaire a une durée d’action d’environ 6 heures. Pour pouvoir atteindre des effets sur 12 à 24 heures, les chercheurs ont mis au point des insulines de plus longue durée d’action. Ils ont eu l’idée d’ajouter à l’insuline des cristaux d’un produit nommé Protamine : une fois injectée en sous-cutané, l’insuline se détache lentement et agit donc plus longtemps. Ainsi est née l’insuline NPH comme Insulatard.

C’est une insuline identique à l’insuline humaine, obtenue par biotechnologie. Sa durée d’action est longue : son effet apparaît environ 1 h 30 après l’injection et s’estompe au bout de 24 heures. Insulatard est souvent administré en association avec des insulines d’action rapide.

Cette insuline doit être uniquement injectée par voie sous-cutanée en essayant de varier les sites d’injection pour éviter l’apparition de lipodystrophies (nodules et épaississement de la peau).

Avant l’injection, agiter la suspension par lents retournements afin de l’homogénéiser.

Pour un meilleur confort, l’insuline peut être sortie du réfrigérateur une heure avant l’injection ou réchauffée dans les mains pendant quelques minutes, puis injectée à température ambiante.

En cas d’activité sportive, il est préférable d’injecter l’insuline à distance des muscles travaillés lors de votre entraînement pour éviter une absorption trop rapide.

 

 

Mixtard 30 HM Penfill Nordisk Mix insuline lente et rapide

Pour éviter de multiplier les injections d’insuline, les chercheurs ont eu l’idée de mélanger l’insuline lente (NPH) et l’insuline rapide (Actrapid).

Ce mix d’insuline s’appelle Mixtard (Novo Nordisk)

Mixtard est un mélange d’insuline d’action rapide et d’insuline d’action prolongée. Ceci signifie qu’il commence à faire baisser votre taux de sucre dans le sang une demi-heure environ après l’administration et que l’effet dure environ 24 heures.

 

Administration de l’insuline

Par voie sous-cutanée

L’insuline est généralement administrée par voie sous-cutané au niveau de la paroi abdominale. Les injections peuvent aussi être réalisées dans la cuisse, dans la région glutéale ou dans la région deltoide.

Une injection par voie sous-cutané dans la paroi abdominale assure une absorption plus rapide que dans les autres sites d’injection.

L’injection dans un pli cutané diminue le risque d’injection intramusculaire accidentelle.

Après l’injection, l’aiguille doit demeurer sous la peau pendant au moins 6 secondes pour garantir l’injection de la totalité de la dose.

La zone d’injection est déterminée par le type d’insuline à injecter.

 

Précautions particulières de conservation pour l’insuline

A conserver entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur), à distance du compartiment de congélation.

Ne pas congeler.

Conserver le contenant dans l’emballage extérieur pour protéger de la lumière.

En cours d’utilisation : ne pas mettre au réfrigérateur.

Ne pas conserver à plus de +30°.

Conserver à l’abri de la chaleur excessive et de la lumière

 

Durée de conservation de l’insuline

Mettez les cartouches d’insuline inutilisées au réfrigérateur jusqu’au moment où vous en aurez besoin. Vous pouvez les employer jusqu’à la date de péremption indiquée sur l’étiquette. Évitez le gel.

Vous pouvez garder l’insuline entamée à la température ambiante, mais vous devrez la jeter au bout de 28 jours.

 

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Hormones thyroidiennes, on vous dit tout !

Tout comprendre sur la thyroïde et les hormones thyroïdiennes : leur influence sur le corps humain et leur impact sur la vie du sportif.

thyroidLes références historiques à ce qui nous est connu comme la glande thyroïde aujourd’hui trouve ses racines dans les temps anciens et l’histoire médicale précoce. Il faut remonter à 1600 avant JC, où les Chinois utilisaient une éponge brûlée et des algues pour traiter l’élargissement de la thyroïde. Des traces ont également été trouvée dans la médecine ayurvédique indienne.

L’utilisation de ce traitement a ensuite évoluée au fil du temps. Il y avait une épidémie de goitre dans les Alpes où elle a d’abord été décrite comme une tumeur du cou en 14eme siècle.

C’est en 1656 que Thomas Wharton a nommé la glande thyroide, en raison de sa forme de bouclier. En 1811, à Paris a été découvert l’iode dans les algues brûlées et il a directement été spéculé que c’était l’ingrédient actif qui rendait le traitement de hyperthyroïdie efficace.

Après 10 ans, Proust recommande l’iode comme traitement et Robert Graves, quant a lui, a dans la foulée a publié un ouvrage sur le goitre en 1835.
C’est au 19ème siècle, que la thyroxine (T4) a été isolée par Edward Calvin Kendall. C. R. Harington a alors synthétisé l’hormone, suivi par la T3 qui fut aussi isolée et synthétisée a son tour.

Ces deux hormones ont depuis constamment été améliorées et mises à disposition médicale pour le bien être de tous. Aujourd’hui, les hormones thyroïdiennes naturelles qui contiennent un mélange de T4 et de T3 fournissent des traitements efficaces pour divers troubles d’hormones thyroïdiennes.

L’hormone de la thyroïde est sécrétée par la glande en forme de papillon située à la base de votre cou, la thyroïde, qui se trouve en face de la trachée, et juste en dessous des cordes vocale ou du larynx. Bien que petite, la thyroïde joue un grand rôle dans le contrôle de beaucoup de nos processus corporels avec les hormones thyroïdiennes T3 et T4 qu’elle libère, principalement pour la régulation du métabolisme. Vous pouvez vous sentir fatigué la plupart du temps ou vous sentir agité, et perdre ou gagner du poids, même avec un régime alimentaire approprié.action t3-t4

Votre rythme cardiaque et votre température corporelle peuvent être soulevées et abaissées. Elle contrôle la vitesse à laquelle la nourriture se déplace tout au long de votre tube digestif, la décomposition de la nourriture et de la convertir en énergie, le taux auquel votre corps brûle des calories, et avec quelle rapidité les cellules se régénèrent et sont reconstituées.

Les maladies de la thyroïde tels que les goitres, hyperthyroïdie et hypothyroïdie, dépendent de la façon dont trop ou pas assez de cette hormone est produite.

Production d’hormones thyroidiennes

La production des hormones thyroïdiennes affecte tous les organes et les cellules du corps. Il existe deux types d’hormones libérées par la glande thyroïde: la thyroxine (T4) et la tri-iodo-thyronine (T3). La glande thyroïde utilise deux matières premières dans la production des hormones thyroïdiennes:

t3 - t4 hypotalamus

Iodine.

Les cellules thyroïdiennes ont une fonction unique spécialisées pour absorber et utiliser l’iode dans ses processus. L’iode provient de la nourriture que vous mangez, reprise dans la circulation sanguine par les cellules épithéliales thyroïdiennes qui contiennent un sym-porteur de sodium-iodure sur sa membrane plasmique externe. Une fois que l’iodure est emprisonné, il est ensuite transporté dans la lumière du follicule avec la thyroglobuline.

iode thyroid

Tyrosines.

Ceux-ci viennent de la thyroglobuline, une grande structure de glycoprotéine synthétisée par les cellules épithéliales de la glande thyroïde ensuite sécrétées dans le lumen du follicule. Les résidus de tyrosine forment deux groupements mono-iodo-tyrosine (MIT) et di-iodo-tyrosine (DIT). Deux tyrosines di-iodées lorsqu’elles sont reliées forment la thyroxine, et une particule du MIT et une particule de DIT combinées produisent la tri-iodo-thyronine.

Il est essentiel d’avoir un approvisionnement adéquat d’iode afin de parvenir à des niveaux normaux de production de l’hormone thyroïdienne. La carence en iode empêcherait la thyroïde de produire les hormones thyroïdiennes, et pourrait avoir des effets néfastes sur la croissance de votre corps, le métabolisme, la fréquence cardiaque, d’autres fonctions critiques, et votre bien-être global. L’iodure est la première à prendre place dans la synthèse, qui est ensuite convertie en iode et, éventuellement, condensée en résidus de tyrosine.

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L’enzyme de la peroxydase thyroïdienne sert de catalyseur pour l’iodation de tyrosines sur la thyroglobuline, et la synthèse d’agents biologiques active la T3 et la T4. La réaction avec l’enzyme de thyroperoxidase permet aux hormones thyroïdiennes d’accumuler dans le colloïde du follicule, puis sur la surface des cellules épithéliales thyroïdiennes. Ces cellules ingèrent le colloïde par endocytose et les vésicules fusionnent avec les lysosomes endocytose, en libérant donc des hormones thyroïdiennes.

La glande thyroïde coopère avec la glande pituitaire qui libère la TSH ou hormone stimulant la thyroïde. La sécrétion de TSH provoque la glande thyroïde afin d’en libérer plus, un niveau de TSH élevé signifie qu’il n’y a pas assez de thyroïde et une TSH basse signifie qu’il y en a trop. La thyroïde fonctionnant normalement produit environ 80% de T4 et environ 20% de T3.

 

T3: Triiodothyronine

La triiodothyronine ou T3 est l’une des deux hormones produites par la glande thyroïde, l’autre étant la T4. La T3 est identique à la T4, avec la particularité d’avoir moins d’atomes d’iode au sein de chaque molécule. La T3 est l’hormone la plus active produite à partir de la T4, qui est dés-iodée par 3 enzymes dé-iodinases.

La triiodothyronine est composée de:

  1. Type I qui est présent dans les reins, le foie, la thyroïde et l’hypophyse.
  2. Type II trouvé dans le SNC, l’hypophyse, les vaisseaux du cœur et le tissu adipeux brun.
  3. Type III présent dans le placenta, le système nerveux central, et un hémangiome.

Les effets de T3 sur les tissus cibles sont plus puissants que les effets de la T4. La plupart des T3 que votre sang contient se lient à la protéine, et celles qui ne le font pas sont appelées les T3 libre. Mesurer la T3 dans votre sang peut aider les médecins à déterminer si vous avez un problème de thyroïde.

Les troubles potentiels seraient l’hyperthyroïdie lorsque la thyroïde produit des hormones excessives, l’hypothyroïdie lorsque les glandes thyroïdiennes ne produisent pas des quantités normales d’hormones thyroïdiennes, la paralysie périodique thyro-toxique qui se traduit par une faiblesse musculaire ou le goitre nodulaire toxique lorsque la glande thyroïde fonctionne mal et avoir des excroissances arrondies.

T4: Thyroxine

thyroid hormone moleculeLa thyroxine ou T4 est la pro-hormone produite par la glande thyroïde avec la T3. La T4 dans le sang crée aussi des liaisons avec des protéines, tout comme la T3, et celles qui ne le font pas et demeurent non liées sont appelés les T4 libres. Elle est composée de quatre molécules d’iode attachées à sa structure moléculaire globale, ce qui affecte presque tous les processus du corps humain.

Elle est peut-être moins forte que la T3 mais elle produit en quantités sensiblement plus élevées et a une demi-vie plus longue. Elle est considérée comme la pro-hormone étant donné qu’elle sert de réservoir pour la T3, là où les T4 sont converties en tant que tissus que votre corps exige.

Mesurer les T4 peut aider à diagnostiquer des problèmes de thyroïde, où des symptômes incluant les poches sous les yeux, la sécheresse, l’irritation, le gonflement, la sécheresse de la peau, la perte de cheveux, l’augmentation du rythme cardiaque, les changements de poids, l’anxiété, les troubles du sommeil, la fatigue, la constipation et les menstruations irrégulières.

Les hauts et les bas niveaux indiqués par un test T4 indiqueraient des troubles semblables à ce que les médecins peuvent trouver lors de l’exécution d’un test de T3.

Utilisations médicales pour les hormones thyroïdiennes

Les hormones thyroïdiennes sont très utiles en termes d’applications médicales. Les hormones T3 et T4 sont couramment utilisées pour traiter l’hypothyroïdie, qui est une affection causée par le manque de production naturelle de la glande thyroïde. L’hypothyroïdie est normalement provoquée par la maladie de Hashimoto, un affaiblissement par inadvertance de la glande thyroïde par des traitements de radiothérapie ou d’une chirurgie ou par des médicaments qui réduisent les niveaux d’hormone de la thyroïde.

Le traitement hormonal de la thyroïde se fait dans l’espoir de reproduire la fonction thyroïdienne normale. La T4, qui est pure, et la thyroxine synthétique, sont les meilleures choses pour agir comme une hormone thyroïdienne naturelle et cela fonctionne à merveille pour remplacer l’hormone manquante.

Les hormones thyroïdiennes peuvent être ingérées oralement et l’intestin les absorbe bien. Elles ne doivent être prises plus d’une fois par jour parce que les hormones restent à l’intérieur de notre corps pendant une longue période de temps, de plus elles apparaissent à des niveaux très stables lorsqu’elles circulent dans le sang.

Le but ultime du traitement de la thyroïde est de maintenir les fonctions thyroïdiennes au même rythme que pour les personnes n’ayant pas de problèmes de thyroïde. Le meilleur moment pour prendre la TSH se trouve en se levant le matin, quand vous vous réveillez avec un estomac vide, puisque la TSH peut être plus difficile à absorber en présence de nourriture. La clé pour une thyroïde qui fonctionne bien est d’être cohérent dans la prise du médicament d’hormone thyroïdienne au même moment tous les jours, mais assurez-vous de vérifier avec votre médecin ou un pharmacien si vous prenez d’autres médicaments.

Des études montrent que les patients atteints d’hypothyroïdie qui prennent des hormones thyroïdiennes pour des usages médicaux obtiennent des changements positifs, qui comprennent les éléments suivants:

  • Un niveau d’énergie sensiblement amélioré tout au long de la journée.
  • Régulation de l’humeur, du bien-être général et stimulation des fonctions mentales comme la conservation de la mémoire et la pensée critique.
  • Un niveau inférieur de triglycérides et de cholestérol.
  • Normalisation de la croissance chez les enfants qui a été retardée en raison de l’état. Une poussée de croissance immédiate, comme si la thyroide fonctionnait à nouveau quand ils prennent des doses adéquates.

 

Utilisations sportives des hormones thyroïdiennes

Les hormones thyroïdiennes ne sont pas étrangères quand cela vient au monde sportif. Les sports et leur entraînement quotidien vigoureux et punitifs peuvent épuiser le corps, et affectent directement la glande thyroïde. Les hormones thyroïdiennes se présentent sous plusieurs formes dans cette discipline.

Des médicaments d’ordonnance tels que les pilules et comprimés à ingérer sous forme de poudre.Il convient également de noter que le niveau des hormones thyroïdiennes détermine la vitesse ou le ralentissement du métabolisme de base, c’est une information vitale pour tous les coureurs et les culturistes.

Mettre le corps dans une situation similaire à l’hyperthyroïdie permettra à l’utilisateur de brûler plus de calories sous forme de chaleur, une élévation de la température du corps appelée thermogenèse.

Il y a encore un débat scientifique en cours sur la façon dont les hormones thyroïdiennes sont utilisées en tant que complément d’amplification de la performance, car il y a aussi une corrélation voulant que l’entraînement intense puisse surtaxer la glande thyroïde au fil du temps. Cela peut facilement agir à contre-sens, étant donné l’importance et la valeur que la glande thyroïde joue dans notre vie de tous les jours.

C’est un fait prouvé que courir en mode d’endurance peut réduire la production de l’hormone thyroïdienne et finalement le coureur ou le culturiste devra aborder un médecin ou un coach spécialisé.

 

Les hormones thyroïdiennes pour perdre du poids

imagesIl a été conclu auparavant que la thyroïde joue un rôle essentiel entre le poids corporel, le métabolisme, et à aider notre corps à rester au chaud, utiliser l’énergie de manière efficace, et garder notre cerveau, cœur, muscles et autres organes en état de fonctionner comme ils doivent.

L’hormone thyroïdienne régule le métabolisme chez les humains et les animaux. Le métabolisme peut être mesuré par la quantité d’oxygène qui est utilisée par notre corps dans une période de temps spécifique. Le BMR ou taux métabolique de base, est le chiffre obtenu lorsque la mesure est prise au repos. Le BMR était l’un des principaux indicateurs de test permettant de déterminer si un patient avait une thyroide sous-performante ou hyper-performante.

Le T3 participe également à un rôle important dans l’augmentation de la BMR d’une personne. Lorsque les hormones thyroïdiennes sont introduites dans le système, elles augmentent le taux de métabolisme et peuvent:

  • Augmenter le nombre de calories nécessaire pour les processus normaux du corps, même lorsque le corps et les muscles sont passifs et au repos.
  • Augmenter la répartition et l’utilisation de la plupart des macromolécules de nutriments créés dans le corps.
  • Augmenter la quantité d’énergie et d’oxygène que notre corps utilise.
  • Augmenter le complexe primaire de génération d’énergie dans le corps, qui est la population d’ATPase, de sodium et de potassium.

f300x0-238038_238056_103Compte tenu des avantages, les hormones thyroïdiennes peuvent être prises en tant que supplément de perte de poids, en particulier dans le cas où il suscite le métabolisme des acides gras et se décompose de la graisse entreposée dans les tissus adipeux.

Dit simplement, le T3 en hormones thyroïdiennes augmente le taux de métabolisme de base global qui digère tous les groupes d’aliments plus efficacement, déverrouille l’énergie massive à utiliser pour le corps, et peut avoir un effet profond et immédiat chez les personnes en surpoids à l’hypothyroïdie diagnostiquée ou non.

La création d’un régime d’exercice complété avec des suppléments réguliers d’hormones thyroïdiennes donne un résultat plus efficace parce que l’hormone donne au corps une abondance d’énergie qui encourage des mouvements vigoureux. Contrairement aux stimulants artificiels comme la synéphrine ou la caféine, les suppléments d’hormones thyroïdiennes augmentent le taux du métabolisme, sans l’effet du trac et ne fournissent pas un “crash” lorsque les effets se dissipent.

Il convient de noter que le supplément devrait être pris avec modération et l’utilisateur doit garder à l’esprit de ne pas en prendre trop et entrer en état d’hyperthyroïdie.

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Comprendre l’hormone de croissance humaine HGH

Qu’est-ce que l’HGH ?

 

L’hormone de croissance, somatotropine de son vrai nom, est une hormone polypeptidique secrétée par les cellules somatotropes de la partieshema antérieure de l’hypophyse. Elle stimule la croissance et la reproduction des cellules chez les humains. Elle est composée de 191 acides aminés.

L’hormone de croissance humaine (HGH – Human Growth Hormone) a des effets « anaboliques ».  Elle stimule la croissance et la reproduction cellulaire et agit principalement en se fixant sur un récepteur spécifique.

C’est donc elle qui fait croître les enfants jusque à l’âge adulte. C’est au stade de la puberté, passage de l’état d’enfant à l’état d’adulte que le taux d’hormones de croissance sécrété naturellement atteint son maximum.

Mais l’ HGH n’agit pas que sur les phénomènes de croissance, elle joue aussi un rôle dans la régulation des phénomènes de reproduction aussi bien chez l’homme que la femme.

L’ HGH agit aussi sur le foie et stimule la production d’IGF (Insulin-like growth factor). L’hormone de croissance a une action lipolytique (Brûlure des graisses).

Il n’est donc pas étonnant qu’avec toutes ces propriétés l’HGH soit considérée comme le must des produits dopant.

Que ce soit pour une cure « anti-âge », une augmentation des performances ou un développement rapide de la masse musculaire, l’HGH est LE produit miracle qui répondra à toutes vos attentes.

Quels sont les avantages de l’hormone de croissance ?

C’est principalement le dosage utilisé qui définira les effets perçus avec une cure d’hormone de croissance.

Vous pouvez consulter nos spécialistes pour constituer votre cure idéale .

 

Parmi ces effets positifs on retrouve :benefits-of-Somatropin

  •    Sommeil amélioré: Vous dormirez comme un bébé. Une véritable cure de jouvence.
  •    Meilleure qualité et texture de votre peau: ceci se remarque particulièrement lorsque vous touchez le dos de votre main. Comparez avec d’autres personnes ou faites y attention avant le début de votre cycle de HGH. Une vraie peau de bébé !
  •    Accélération du métabolisme: le corps brûle les glucides et la graisse à une rapidité que vous n’aurez jamais vue. Ceci est particulièrement remarquable pendant le cycle initial, quand le corps est surpris par l’augmentation des hormones de croissance et qu’il ne sait d’abord pas comment s’y adapter.
  • Augmentation importante de la masse musculaire: les bodybuildeurs remarqueront une augmentation incroyable de leur masse musculaire durant une cure d’HGH, avec l’avantage d’une conservation des bénéfices  sur le long-terme.

 

Et ce n’est pas tout :

Renforcement du système immunitaire, débit cardiaque amélioré, os plus solides, augmentation de la libido, niveau d’énergie revu à la hausse, augmentation de l’endurance et de la performance, récupération accélérée après une activité physique, amélioration de votre profil cholestérol etc etc… La liste est vraiment longue.

Les effets secondaire de l’HGH

Tant que vous respectez les dosages et consommez une HGH de qualité, les effets secondaires sont des plus supportables.

Une cure d’HGH donne souvent l’envie de faire une petite sieste en milieu de journée : mais quand on connait l’effet du sommeil sur votre organisme, on ne va pas s’en plaindre.

Vous pourrez aussi être confronté à ce que l’on appelle « le syndrome du canal carpien ». C’est-à-dire des fourmillements dans les doigts (Cette sensation de la main qui dort après avoir dormi dessus. Ceci est causé par l’augmentation de la masse musculaire dans le poignet qui fait pression sur le canal carpien, à travers duquel passent les nerfs de vos doigts et de votre paume. C’est un effet secondaire temporaire qui disparaîtra complètement).

De hauts dosages peuvent amener des crampes matinales ou une légère rétention d’eau.

Sous HGH, la baisse rapide du taux de sucre dans le sang peut survenir. Surtout après un exercice physique, alors gardez une barre sucrée à portée de main. Cela se manifeste par “crises de faim” et peut durer jusqu’à 2 semaines après la fin de la cure.

Le surdosage sur de longues périodes (ce que nous déconseillons fortement) peut causer un phénomène qui s’appelle « l’acromégalie » (élargissement des doigts, des os, des organes).

Ceci n’arrivera pas avec un dosage normal. Ce phénomène ne se produit qu’en cas de non-respect des posologies.

Comment savoir si mon HGH est de qualité ?

Tout d’abord, il faut se retirer de l’esprit que l’HGH chinoise n’est pas bonne. La qualité du produit est égale aux laboratoires occidentaux.

Pourquoi ?

Tout simplement car  c’est de l’hgh, ou bien ce n’en est pas. L’hormone de croissance humaine est une grosse molécule fragile qui comprend 191 acides aminés, liés dans un ordre et une forme bien spécifiques. Pour cette raison, il n’y a pas de place pour les différences !

L’HGH produite au Etats-Unis ou en Europe a un tarif généralement bien plus cher que l’HGH produite en Chine ou à Hong-Kong. Cette différence de prix est démesurée et a pour cause le monopole des grosses multinationales pharmaceutique sur les marchés occidentaux. Le processus de fabrication est donc exactement le même.

La raison pour laquelle les produits chinois sont souvent vus comme de qualité inférieure est la prolifération de la disponibilité de toute copie peu chère (vêtements, appareils électroniques, etc.) qui ont la même apparence que les originaux mais fabriqués avec des matériaux de qualité inférieure et moins durables. Ceci n’est pas possible avec la production de somatropine. Les équipements nécessaires à sa création coûtent à eux seuls plusieurs millions de dollars, alors les laboratoires “baignoires” de stéroïdes ne sont pas capables de la fabriquer.

 

laboratoire-biologie-medicale-test-bacterien

Comment distinguer la vraie HGH de la fausse HGH?

Il faut tout d’abord que vous évitiez TOUTES HGH comportant 192 amino acid (la Somatrem) qui est en fait une hormone de croissance copiée, comportant des effets indésirables potentiels.

Certains escrocs vendrons aussi de l’HCG (gonadotropin) en vous prétendant que c’est de l’HGH. Pour le vérifier c’est très simple. Une fois le produit dilué, verser le sur un test de grossesse. Celui-ci réagit à l’HCG.

Si vous avez affaire a un produit contaminé, des zébrures rouge, parfois douloureuse peuvent apparaitre dans la zone d’injection. Ceci est souvent provoqué par la Somatrem (192amino acid)

Faites attentions a la plus grande des arnaques sur l’HGH :

Ce produit n’existe pas sous forme de sprays, comprimés ou autre patchs !

L’hormone de croissance est une grosse molécule fragile et instable.

A température ambiante, elle se dégrade en quelques minutes. Elle est aussi très sensible à l’agitation. Des mouvements rapides déformeraient la forme de la molécule, ce qui n’en fera plus du HGH- si elle est déformée, elle ne peut plus s’accrocher aux récepteurs. Alors que la forme liquide du vrai HGH doit être réfrigérée en permanence et manipulée avec soin, les sprays, patchs ou cachets eux, sont gardés à température ambiante, agités, etc.

La molécule de l’hormone de croissance est trop grosse pour passer à travers la peau ou la membrane muqueuse de l’intérieur du nez. Ceci est une autre raison pour laquelle les patchs ne peuvent pas fonctionner.

L’estomac contient de l’acide, qui détruirait le HGH dès qu’il entrerait en contact avec. Voici une autre raison pour laquelle les cachets ne peuvent pas fonctionner.

L’ HGH ne peut pas être produit par les plantes, alors les prétendues HGH naturelles/herbales sont des mensonges marketing.

Quels sont les meilleures HGH du marché et les laboratoires reconnus ?

Voici une liste d’HGH de qualité comportant 191Amico Acid et dont le taux de pureté produit est au maximum. (Pas de contamination ou de vulgaires copies).

 

  1. G-TROPIN, 191 amino acid, très haute pureté et fabriqué par Euro Pharmacies.
  2. Norditropin 191 amino acid, haute pureté et fabriqué par Novo Nordisk (USA)
  3. Genotropin 191 amino acid, très haute pureté et fabriqué par Pfizer (USA)

 

 

 

 

Il existe aussi de très bon produits dit « entrée de gamme » à bas prix et qui vous apporterons aussi un bon résultat :

  • Hygetropin, 191 amino acid, haute pureté et fabriqué par Hygene biopharm (Chine)
  • Ansomone 191 amino acid, haute pureté et fabriqué par Anhui Anke (Chine)
  • Jintropin, 191 amino acid, très haute pureté et fabriqué par Genescience (Chine)

 

Comment doser votre cure d’HGH

En fonction du fabricant, votre vial (flacon) d’HGH peut être dosé différemment. On utilise la mention « UI » ou « IU » ce qui signifie tout simplement « unités injectables ».

Le dosage par flacon peut être 4IU (1.3MG), 10IU (3mg), 12IU (4mg), 40IU (13mg).

 

Pour une cure anti-âge, le dosage se situe entre 2 et 4IU par jour.

Pour une sèche, le dosage se situera entre 2 et 4IU par jour.

Pour le bodybuilding, le dosage se situe entre 4 et 6IU par jour

Pour un développement musculaire extrême, le dosage sera  entre 10 et 16IU sur une courte période (1 mois).

On considère le surdosage à partir de 16IU.

Ces dosages sont bien sur conseillés en étant sur une HGH de qualité telle la G-TROPIN ou autre HGH de qualité pharmacieutique.

Plus votre produit sera douteux, plus important sera votre dosage.

La durée de cure pour l’HGH est de 3 mois minimum. Idéalement 6 mois.

Certaines personnes pensent que l’hormone de croissance doit être utilisée 5 fois par semaine avec une pause de 2 jours en intervalle. Ceci est faux et prend ses origines au moment où le HGH était très cher et que les bodybuildeurs prolongeaient leurs cycles en sautant des jours et en étalant le cycle aussi longtemps qu’ils le pouvaient.

Le corps humain ne fait jamais de pause dans sa production d’hormones de croissance.

Le corps de chaque personne réagit différemment à une cure d’HGH. Si les conditions sont optimales, un individu peut gagner entre 20% et 30% de masse maigre avec un cycle de 5 mois. Les premiers résultats ne se remarquent qu’après environ 2 mois d’utilisation.

 

Comment préparer mes injections ?

Tout d’abord nous vous conseillons l’HGH sous forme lyophilisée (poudre).

Pour la reconstitution, il existe différents diluants. L’eau bactériostatique stérile (0.9% de chlorure de sodium), de l’eau saline (0.9% NaCl) ou de l’eau stérile simple pour l’injection. N’importe laquelle d’entre elles fonctionneront mais si possible, utilisez de l’eau stérile.

Les seringues de type insuline sont les plus recommandées tant pour le mélange que pour l’injection.

Retirez le bouchon en plastique du flacon et nettoyez l’élastique avec un coton d’alcool médical. Prenez une seringue de type insuline et prenez 1 ml d’eau que vous transvaserez à l’intérieur du vial d’HGH. Poussez l’aiguille à travers le bouchon élastique du flacon, mais positionnez-la de côté pour que l’eau coule le long de la paroi du flacon. N’injectez pas directement l’eau dans la poudre avec force, laissez la plutôt couler doucement.

N’agitez pas le flacon.

L’injection se fait en sous cutané dans la graisse de la peau du ventre. Une zone différente doit être utilisée pour chaque injection (pour éviter d’entraîner de potentiels trous dans la graisse du corps – comme le HGH est connu pour promouvoir la diminution de la graisse localement).

inject HGH

Conclusion

Vous avez maintenant toutes les cartes en mains pour maîtriser, composer et surtout réussir votre prochaine cure d’hormone de croissance et ce, quel que soit votre objectif.

Comme d’habitude, toute l’équipe upsteroide.to est disponible pour vous conseiller et vous accompagner via livechat ou email.

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Dossier : Mister Olympia

L’histoire de Mister Olympia, l’une des compétitions internationales de culturisme (bodybuilding) les plus populaires. Ses grands noms et le palmarès.

 

Mister Olympia est l’une des compétitions internationales de culturisme (bodybuilding) les plus populaires. Elle est organisée chaque année par l’IFBB ou Fédération Internationale des Bodybuilders. Gagner cette compétition est considérée comme étant la plus haute distinction dans la pratique du culturisme professionnel. Joe Weider est l’homme à qui l’on doit cette compétition. Dans les premières années, cette compétition a permis aux gagnants du tournoi Mr. Univers de concourir et de gagner de l’argent. La première édition de la compétition a eu lieu le 18 Septembre 1965.

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Histoire de Mister Olympia

Jusqu’en 1965, il était assez difficile pour les bodybuilders de maintenir leurs compétences dans ce sport. Les gagnants des concours Mr. Univers, Mr. Monde (Mr World) et Mr. Amérique (Mr America) utilisent ceux-ci pour affirmer leur supériorité. Cependant, ces arguments n’ont jamais aboutis à une quelconque conclusion. Un jour, Joe Weider et Larry Scott mangeaient dans un restaurant populaire et Larry expliqua comment il avait gagné les titres de Mr. Univers et Mr. Amérique et qu’il ne lui restait plus rien à accomplir.

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Larry Scott en 1964

Joe a passé un certain temps à examiner les compétitions de bodybuilding existantes et a estimé qu’aucune des compétitions ne correspondaient à ce qu’il s’imaginait être l’avenir de ce sport. Ainsi, il décida de créer ce concours ultime – Mister Olympia. La première édition du concours a été lancée en 1965. Le premier concours Mister Olympia a été remporté par Larry Scott. Il a même remporté la compétition l’année suivante.

brooklyn music academy
Brooklyn Music Academy de nos jours

La première édition du concours a eu lieu à la célèbre Académie de musique de Brooklyn(Brooklyn Academy of Music).

Lorsque Larry Scott s’est aventuré à l’extérieur après le spectacle, la foule est devenue complètement survoltée. La troisième édition de Mr. Olympia a introduit une nouvelle ère dans le monde du bodybuilding. Sergio Oliva a été le vainqueur des trois compétitions suivantes.

 

En 1970, Arnold Schwarzenegger détrôna Sergio Oliva. L’année d’avant, il avait été deuxième. En 1976, un petit bodybuilder du nom de Franco Columbo remporta le concours. Ce fut la première fois qu’un bodybuilder de sa taille remportait le concours. Frank Zane fut ensuite Mister Olympia pour les trois années qui suivirent.

arnold olympia 1975

Le concours Mr. Olympia est considéré comme le plus convoité du culturisme. Au fil des années, beaucoup de champions sont venus et repartis dans ce sport. Cependant, remporter Mr. Olympia est toujours considéré comme l’honneur ultime dans le culturisme professionnel. Lee Haney et Ronnie Coleman ont le record du nombre de victoires, soit huit.

Il est bon de mentionner que le concours est complètement professionnel. Si vous voulez participer à Mr. Olympia, vous devez avoir des résultats exceptionnels dans les compétitions de haut niveau, comme Mr. Univers et Mr. Monde. Dans le cas où vous auriez été incapable de confirmer que vous êtes un bodybuilder réputé dans ces compétitions, vous ne pouvez pas participer à Mr. Olympia. Pour cette raison, vous ne trouverez que les athlètes les plus populaires et reconnus dans cette compétition.

En 2005, la compétition Mr. Olympia a eu lieu au mois d’Octobre. Elle a été accueillie à Las Vegas à l’Orleans Arena de l’Hôtel-Orléans (Orleans Hotel). D’autres événements ont également eu lieu au populaire Convention Center de Las Vegas. Au début, une conférence de presse a été organisée. Elle a permis de rencontrer les différents concurrents des quatre événements.

Au cours de la conférence de presse, les spectateurs ont également été autorisés à poser des questions à leurs compétiteurs de fitness ou bodybuilders préférés. Le concours s’est achevé avec un séminaire Olympia. Il a été organisé le dimanche après le spectacle principal. Au cours du séminaire, les bodybuilders ont discuté de leurs expériences et de leurs ressentis par rapport au spectacle.

 

Le très controversé spectacle de Sydney

En 1980, il y a eu une importante controverse au sujet du concours. Cette édition de l’événement a été organisée à Sydney, en Australie. Le conflit était sur la participation d’Arnold Schwarzenegger. Il avait déjà annoncé sa retraite de la compétition en 1975. Il est important de mentionner qu’il avait gagné 6 titres Mr. Olympia consécutifs.

Arnold, alors qu’il faisait des commentaires à la veille de la compétition, a choqué l’ensemble du monde du culturisme en déclarant qu’il participerait à la compétition, à la poursuite d’un septième titre de Mr. Olympia.

Un grand nombre de participants ont considéré cette édition comme un désastre majeur. En effet, un bon nombre de juges avait des relations d’affaires et professionnelles avec Arnold Schwarzenegger. L’événement a été promu par Paul Graham, qui était un bon ami d’Arnold. Lorsqu’Arnold était sur scène, il était clair que Schwarzenegger avait travaillé dur pour sculpter le haut de son corps, mais n’avait pas pu travailler ses jambes. Selon la plupart des experts du culturisme, il n’aurait pas dû remporter cette édition.

olympia1980 line up
olympia 1980, line up

En 2003, Schwarzenegger a été élu Gouverneur de l’état de Californie. Il a alors montré son amour pour le culturisme et a fait une apparition sans prévenir au concours Mr. Olympia pour assister au spectacle. La foule est devenue extatique et l’a applaudi pendant toute la compétition. Il a dit aux 6000 spectateurs qu’il se sentait comme chez lui à nouveau. Arnold croit toujours qu’il n’aurait pas été en mesure d’atteindre cet énorme succès sans le culturisme.

 

Le concours est-il truqué ?

Quand on a affaire à un sport aussi subjectif que le bodybuilding, il y aura toujours des spéculations sur le fait que le concours soit truqué, surtout quand il y a un résultat impopulaire. Il vaut la peine de mentionner que 13 juges doivent travailler ensemble pour annoncer le résultat. Il est donc très peu probable que le concours soit truqué.

Cependant, il est important de comprendre que, sur 40 ans, seuls 10 vainqueurs ont été annoncés. Une fois qu’une personne gagne la compétition, elle continue à la gagner sur plusieurs années consécutives. La principale raison est peut-être que la musculation est soumise à des tendances et à la mode. Tout le monde essaie d’imiter le vainqueur et de modifier ses séances d’entraînement et ses régimes alimentaires en conséquence. Actuellement, le physique de Phil Heath est considéré comme idéal. Ainsi, tant qu’il continuera à participer, il est très peu probable qu’il la perde.

 

Le trophée de Mr. Olympia

sandow trophy
sandow trophy

Dans le monde du bodybuilding, quelque chose d’extraordinaire a eu lieu le 14 Septembre 1901. Eugen Sandow, qui était un populaire entrepreneur en culture physique anglo-allemand, a organisé le premier concours de physique ultime du monde. À l’époque, il s’appelait le Grand Concours..

Parmi un groupe de 60 candidats, trois gagnants ont été soigneusement sélectionnés. Chacun de ces chanceux gagnants s’est vu remettre un prix exceptionnel.

Le trophée magnifiquement sculpté ressemblait à Mr. Sandow lui-même.

Lors de l’édition 1980 de Mr. Olympia, le nouveau trophée a été présenté. Dès lors, il est resté un grand symbole du culturisme. Il est considéré comme le prix le plus convoité. Mais, encore une fois, si vous voulez participer au concours, vous devez vous bâtir une forte réputation dans d’autres compétitions populaires, y compris Mr. Univers, Mr. Monde et Mr. Amérique.

La compétition Mister olympia est tellement populaire qu’il y a maintenant plusieurs catégories.
figure contest
Figure Olympia

 

  • Mr. Olympia
  • Fitness Olympia
  • Figure Olympia
  • Bikini Olympia
  • Women’s physique
  • Men’s physique
  • 212 Showdown

 

 

Les vainqueurs du trophée Mister Olympia

 

2016

Phil Heath

Phil Heath

2015

Phil Heath

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2014

Phil Heath

Phil-Heath36

2013

Phil Heath

Phil-Heath36

2012

Phil Heath

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2011

Phil Heath

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2010

Jay Cutler

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2009

Jay Cutler

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2008

Dexter Jackson

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2007

Jay Cutler

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2006

Jay Cutler

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2005

Ronnie Coleman

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2004

Ronnie Coleman

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2003

Ronnie Coleman

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2002

Ronnie Coleman

ronnie coleman

2001

Ronnie Coleman

ronnie coleman

2000

Ronnie Coleman

ronnie coleman

1999

Ronnie Coleman

ronnie coleman

1998

Ronnie Coleman

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1997

Dorian Yates

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1996

Dorian Yates

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1995

Dorian Yates

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1994

Dorian Yates

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1993

Dorian Yates

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1992

Dorian Yates

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1991

Lee Haney

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1990

Lee Haney

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1989

Lee Haney

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1988

Lee Haney

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1987

Lee Haney

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1986

Lee Haney

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1985

Lee Haney

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1984

Lee Haney

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1983

Samir Bannout

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1982

Chris Dickerson

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1981

Franco Columbu

1980

Arnold Schwarzenegger

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1979

Frank Zane

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1978

Frank Zane

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1977

Frank Zane

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1976

Franco Columbu

1975

Arnold Schwarzenegger

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1974

Arnold Schwarzenegger

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1973

Arnold Schwarzenegger

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1972

Arnold Schwarzenegger

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1971

Arnold Schwarzenegger

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1970

Arnold Schwarzenegger

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1969

Sergio Oliva

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1968

Sergio Oliva

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1967

Sergio Oliva

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1966

Larry Scott

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1965

Larry Scott

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Quand les sportifs se dopent pour un reportage télévisé

8 sportifs de haut niveau n’aillant jamais touché aux produits se sont prêté au jeu pour cette expérience. Résultats édifiants de ces techniques de dopage.

 

Amis sportifs de France et d’autres pays francophones, vous n’êtes certainement pas passés à côté de ce reportage sur France 2 pour l’émission « Stade 2 » et fortement relayé par des média tels que La DH ou La Libre (Belgique), 20minutes (Suisse) ou encore par des quotidien de renom comme L’Equipe en France.

Si vous l’avez raté, pas de panique, on vous propose de le regarder ici à la fin de cet article. En voici les points à retenir.

 

« On change de planète, ce n’est pas humain »

 

Cette phrase de Guillaume Antonietti, champion de triathlon, résume parfaitement ce reportage et les avantages du dopage. Les avantages sont certains mais surtout les résultats sont probant. Les chiffres sur l’augmentation des performances de la fin de cette étude parlent d’eux même :

  • Test d’effort : +6.1% en moyenne
  • Contre la montre +5%
  • 31 secondes d’amélioration du chrono sur 3.000 mètres

 

« C’est comme si le 22eme mondial de ce jour passait premier » conclue la voix off de ce reportage.

 

Le reportage

8 sportifs de haut niveau « clean » n’ayant jamais touché aux produits se sont prêté au jeu pour cette expérience.

Au total, 18 mois ont été nécessaire rien que pour organiser l’expérience auprès de l’AMA et des différentes instances et fédérations sportives.

Le protocole était très simple et tentait de démontrer que des micros-dosages (4 à 10 fois inférieurs que les protocoles habituels) apporteraient déjà des résultats incroyables et surtout en étant INDÉTECTABLES.

 

Ce protocole n’a duré que 29 jours, soit le tiers seulement d’un protocole complet.

Nos sportifs « cobaye » se sont vu injecter de l’hormone de croissance et de l’epo à raison de 2 fois par semaine.

En fin de protocole, une prise de corticoïde et une autotransfusion le dernier jour.

 

Un test à l’épreuve a eu lieu avant l’expérience ainsi que le dernier jour de celle-ci afin d’avoir des mesures fiables et précises.

 

« Au bout de 10 jours j’avais gagné 10 minutes sur mon parcours habituel de 24km (Guillaume Antonietti)»

Et on peut dire que le résultat est édifiant. Avec un protocole si court et des dosages si faibles qu’ils en sont indétectables, TOUS nos sportifs ont largement amélioré leurs performances !

Après seulement 10 jours, Guillaume Antonietti avait déjà considérablement amélioré ses performances sur 24km.

Dans une interview accordée au site 20min.fr il avoue avoir été fortement surpris par les effets incroyables de ces produits.

 

« Ceux qui font de la course comprendront : j’enchaînais 4 fois 4.000 m en 16′, là j’arrive à faire 3 fois 3.000 en 12’20. Je n’arriverai jamais à atteindre ce niveau de performance, même au terme de ma préparation. Ce n’est pas possible. Je me sens mieux en jambes, souffle beaucoup plus facile ”

 

Le plus impressionnant est que sur la durée de cette expérience, à aucun moment les participants n’ont été contrôlé positif à un test anti-dopage.

 

Plus aucun doute n’est permis dès lors sur l’efficacité de ce type de produit ainsi que sur la détection qui n’est pas aussi fiable que l’on ne le pense.

N’hésitez pas à consulter l’un de nos spécialistes qui vous aménagera votre programme et vous orientera au mieux.

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