Un sujet tabou… Évidemment, le simple fait d’écrire ou de prononcer le mot « DOPAGE » semble déranger tous les acteurs du monde sportif.
La peur de la sanction
Sportifs dopés : coupables, mais sont-ils les seuls responsables ?
Le sujet du dopage reste aussi tabou pour une tout autre raison. Si un nageur, un athlète ou un footballeur se dope, alors il faut se demander pourquoi il le fait. Et là, peut-être qu’une évidence pourrait mettre en porte à faux les instances sportives ! Depuis la fin du vingtième siècle, le sport s’est métamorphosé et s’est adapté à notre économie en se transformant en un produit commercial qui génère des sommes astronomiques qui dépassent notre imagination. Et comme tout produit financier, il faut l’améliorer, l’optimiser et dans le milieu sportif cela se traduit par des calendriers plus chargés en épreuves et aussi par le besoin de performances et la multiplication des records. D’un autre côté, il y a les sponsors qui représentent dans de nombreux cas la principale source de revenus des sportifs, et eux veulent des champions pour représenter leurs marques. Ceux qui exercent des pressions sur les sportifs pour avoir les meilleurs résultats et leur donnent l’impression de ne plus avoir le droit à l’échec. Sous cet angle de vue, on peut imaginer que si le masque du dopage se levait, les responsables ne seraient éventuellement pas que les sportifs.
Des histoires insolites, des excuses invraisemblables parfois !
Comme des enfants pris en train de tricher, certains athlètes et leur entourage ont comme première ligne de défense des excuses toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Cela résulte une fois de plus du tabou qui entoure le sujet. Les sportifs ne sont pas prêts à avouer avoir eu recours à des produits interdits et ils tombent parfois dans le ridicule pour dissimuler la pratique. Voici quelques perles pour rire de ce qui effraye tant dans le sport.
Le triple vainqueur du Tour de France Alberto Contador s’est caché derrière un steak espagnol « bourré de clenbutérol » pour justifier la présence de ce produit interdit dans son métabolisme.
À Lausanne en 2007, l’équipe d’aviron russe a été rattrapée par des seringues qu’ils ont jetées dans une poubelle destinée au recyclage.
Aux Jeux Olympiques de Londres, c’est l’athlète américain LaShawn Merritt qui a confié avoir ingéré de la DHEA dans le but d’agrandir son pénis.
Conclusion
Peu importe, notre position face au dopage, il est du devoir de chaque professionnel du sport de faire tomber toutes ces barrières. Comme pour tous les sujets à débattre, une parole libre facilite la discussion et les avancées. Afin que la pratique du sport puisse redevenir un plaisir et un moment de partage équitable à tous les niveaux et non un risque pour ces participants. Pour briser le tabou, les sportifs, leur staff, les fédérations ont tous un rôle important à jouer.
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et aussi surtout la mentalité française…. c’est pas les states malheureusement 🙁
Dans certain sport US il est plus ou moins toléré du moins à une certaine dose….
Le seul sport dans lequel le dopage n’est pas considéré comme tabou c’est la pétanque. Remarque les joueurs de pétanque prennent de le PASTAGA tout au long de la journée et ça influe dans leur manière de jouer. Ils sont plus décontractés, etc.(Rire
Peut-on considérer Lionnel Messi comme dopé car il a pris de l’hormone de croissance pour accroître sa taille !!!!
Mais les mentalités vis à vis du dopage commence à changer! Celui qui est dopé n’est plus le méchant ! Il devait le faire ca la compétition devient de plus en plus rude.